D'après le roman de Michael Grant
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Dirty Duty [ Pv. Kimberly Twilf ]

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Dirty Duty [ Pv. Kimberly Twilf ] Empty Dirty Duty [ Pv. Kimberly Twilf ]

Message  Invité Dim 10 Oct - 19:02

    Quand je regardais les jeunes qui me faisaient face, je ne pensais qu'à une chose... Ils étaient tous en train de foncer vers l'abîme. Sauf, bien entendu, les innocents, si rares en ce pensionnat pour délinquants... J'avais choisi cet endroit exprès. J'étais fier, j'étais jeune. Je le suis toujours. J'étais là, devant ma classe. Si on eut pu la nommer ainsi... Pour cause; c'était un véritable zoo sans queue ni tête. La période libre qui m'attendait après celle-ci me semblait presque impossible à atteindre... Je commençais à perdre patience. Bien sûr, j'avais affaire à de jeunes trouble-fêtes... Certains avaient, comme moi, eu du sang sur les mains, peut-être même ailleurs. Plus d'un avait ressenti le frisson d'ivresse qui nous traverse quand on a le pouvoir de mettre fin ou non à la vie d'autrui... La lame, froide, fine, meurtrière... À laquelle j'avais dit adieu depuis longtemps, dissipant mes illusions et me rappelant à la réalité de l'avenir. Ces jeunes se conduisaient comme des singes, des animaux, sans se soucier de ce qu'ils allaient devenir. En entrant dans la classe, en début de période, on m'avait hué, projeté des boulettes de papier, puis on s'était mis à parler sans discontinuer. Sachant que toute tentative pour reprendre le contrôle de ma classe serait vaine, j'avais déposé mon manteau sur le dossier de ma chaise, mes gants et mon chapeau sur mon bureau, ma mallette à côté. J'avais attendu... La moitié de la période s'était écoulée, et je n'avais toujours rien fait. Puis, d'un coup, j'en eut assez. Avec ma sempiternelle canne, je frappai trois coups bien sonores sur le sol. Heureusement, nous étions au premier étage, personne ne s'en plaindrait... Étrangement, ma méthode parut marcher... Elle traversa comme du beurre les agaçants jacassements des adolescents, qui se tournèrent vers moi, d'un bloc. C'était ma première intervention. D'un air calme, je fis le tour de mon bureau et vint m'accoter négligemment sur le devant, à moitié assis dessus.

    - Hello, gentes dames, gents demoiseaux, j'ai le déplaisir de devoir vous annoncer que je serai votre professeur d'anglais cette année, commençai-je.

    À peine ma voix s'éteignit qu'une vague de protestations, de commentaires grivois ou malvenus s'élevèrent des rangs. Trois nouveaux bruits secs forcèrent le silence des élèves.

    - Il va falloir vous apprendre à vous taire, très chers, ajoutai-je.

    Une main se dressa, celle d'un garçon placé au fond de la classe.

    - M'sieur, j'crois pas qu'si des dizaines de professeurs ont essayé avant vous et sans succès qu'vous allez réussir...

    Des ricanements le soutinrent...

    - Mon cher, ces autres professeurs s'appelaient-ils Christobale Jefferson? Non? Alors ils n'étaient pas moi, lâchai-je, pour clore le bec du jeune arrogant. Et moi, je vais vous apprendre l'anglais. Nous sommes tous coincés ici pour l'année scolaire, alors aussi bien que vous investissiez ce temps précieux dans quelque chose qui puisse vous êtes utile plus tard...

    C'est par ces paroles que je réussis à obtenir une relative coopération de ma classe durant la période. Ce n'est pas sans soulagement que j'entendis le son de la cloche sonner et que je vis les étudiants ramasser leurs livres. Ce n'est pas avec déplaisir non plus que je saisis les poignées de ma mallette, mon manteau, mon chapeau, mes gants et mes clés. Je barrai la porte derrière moi lorsque le dernier groupe de tapageurs fut sorti de la classe. Pour une première période, celle-ci avait été relativement épuisante... J'avais besoin de repos, mais une pile d'exercices attendaient le stylo rouge meurtrier avec lequel je raturais les copies. Direction : la bibliothèque. Le tout était dans mon bagage, inutile de retourner à la salle des professeurs. De ma démarche claudicante, ma mallette sous le bras, mon manteau et mes gants sous l'autre, le chapeau dans une main et la canne dans l'autre, mon avancée, chargé comme j'étais, fut lente et laborieuse jusqu'au fameux local. Passé l'entrée, il était rassurant de voir les rangées de tables disponibles et les hautes murailles d'étagères. L'atmosphère était chaude et sèche, du pain béni après l'humidité étouffante des salles de classes mal aérées ou mal climatisées. En poussant la porte de la bibliothèque, je sentis ma mallette glisser dangereusement vers le bas, aussi me dépêchai-je d'atteindre une table. Cependant, il était déjà quelque peu trop tard... Celle-ci tomba sur le sol dans un léger fracas... Une chance que je n'avais pas apporté mon ordinateur portable... Sinon, c'en eut été fini. Je déposai en catastrophe mon fardeau, puis, avec difficulté, parvins à me pencher pour récupérer mon précieux bagage. Rapidement, je m'attelai à la tâche de corriger toutes ces copies, mon stylo, tel un laser, parcourant les lignes et démarquant systématiquement les erreurs. À peine en eus-je corrigée quatre que déjà, ma volonté m'abandonnait. J'avais beau être professeur, mon ouvrage demeurait ennuyeux et totalement dépourvu d'intérêt. Soudain, comme mût par un instinct étrange, je relevai la tête pour apercevoir une élève à la longue crinière blonde qui flânait entre les rayonnages de livres. Elle regardait autour d'elle, d'autres copains étaient probablement hors de ma vue puisqu'elle semblait discuter à voix basse. Pas bon signe... Normalement, tout le monde était en cours, à cette heure. Ramassant ma canne à côté de moi, je me levai pour tirer ça au clair. Il était évident que ces jeunes gens n'étaient pas au bon endroit. Faisant fi de l'endroit dans lequel je me trouvai, j'élevai la voix.

    - Qu'est-ce que vous faites là?! Retournez en cours, vous autres!

    En claudicant, je m'approchai du groupe. J'avais la ferme intention de les renvoyer en classe. Ce n'était pas en traînant ici et en essayant de mettre le désordre qu'ils allaient s'arranger pour que leurs parents les laissent partir d'ici. Et ce n'était pas en ayant cette attitude qu'ils allaient passer leurs diplômes.



[ HRP : La fin est un peu moche, c'était pas l'idée que j'avais au départ. Désolé :o Et puis j'en fais des plus long, d'habitude, comme je te l'ai dit. ]
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Message  Invité Mer 13 Oct - 12:51

Un peu plus tôt dans la matinée, le réveil fut dur. Demoiselle Kim avait très peu dormit, cherchant une nouvelle idée de bêtises qu'elle collectionnait depuis son arrivée dans ce pensionnat. Pourquoi faisait-elle ça? Non pour se faire virer, comme elle le disait, car au fond d'elle, cet endroit ne lui déplaisait pas tant que ce qu'elle voulait bien le faire croire. Non c'était simplement pour se faire remarquer, car la jeune fille aime qu'on parle d'elle, être le centre d'intérêt des gens. Et cela est dut au manque d'attention de ces parents. Avec leurs boulots respectifs, toujours en déplacement, elle ne les voyait pas souvent. Mais du moment où elle commença son cirque, ses parents étaient plus présent. Certes ils la disputait, la punissait, mais ils étaient là et faisaient attention à elle. Et cela était devenue une habitude, faire quelque chose d'interdit pour attirer les regards des gens.
Durant cette nuit, Kim avait fait le compte de ses infractions depuis son arrivée ici. Elle avait fait sa petite liste et finalement elle s'était tenue plutôt calme ces derniers temps, elle trouvait la liste plutôt courte par rapport à celle qu'elle pourrait établir pour les débordements au règlement qu'elle avait fait avec son ami Andrew, et ceux juste pendant la période fin de collège. Ici, elles se comptaient avec ses deux mains, avant même avec l'aide des deux mains d'Andrew en plus des deux siennes ça ne suffisait point. La liste se résumait à sept délies mineurs:
-répondre aux professeurs, dormir en cours et autres, mais que des coups habituels.
-réussir à faire entrer de l'alcool, elle n'eut pas le temps de finir la bouteille.
-partir par la fenêtre en plein cours, elle en avait eu marre de l'histoire et le professeur se tenait près de la porte.
-passer des appels téléphonique en plein cours.
-tirer la sonnette d'alarme pour les incendies.
-renversée une table avec du matériel fragile en cours de physique chimie.
-avoir lâché une couleuvre en plein cours de biologie.
C'était sa petite liste, rien d'innovant là-dessus, il fallait qu'elle trouve quelque chose de nouveau, de jamais fait auparavant. Pourquoi faire tant d'histoire pour simplement se faire remarquer? Elle en avait besoin, pour se sentir vivante.
Sa nuit blanche à tourner en rond dans sa chambre, faisant les cents pas entre sont lit et sa fenêtre, ne lui avait pas apporté de grandes idées. Certes quelques unes étaient venues, mais rien de bien excitant. Elle s'était finalement endormit peu avant que le surveillant ne passe les réveiller. Kim ne voulait pas se lever et c'est donc pas d'une très bonne humeur qu'elle était sortit de sa chambre. Habillée, coiffée, maquillée, et souriante d'un sourire qui voulait dire « salut au revoir », elle avait rejoint les autres élèves pour le repas du matin. Le coude sur la table, la main soutenant la tête, elle avait regardé son assiette sans y toucher. Et l'heure de commencer les cours sonna. La matinée s'annonçait rude et sans surprise. Cours de chimie, elle refusa comme chaque jour de mettre la blouse, pour cause ''cela gâche ma tenue'' disait-elle à chaque fois et le professeur désespérait. Ce jour là, elle fut mise à la porte, restant dans le couloir et ce n'était pas contrariée qu'elle resta contre le mur du couloir se situant en face de la porte du cours qu'elle aurait dut elle aussi suivre.
C'est après un certain moment à être restée à observer les ombres qui se déplaçaient et qui étaient impossible à distinguer les unes des autres à travers la vitre voilée de la porte, qu'elle se retourna pour voir la cour. Et ce qu'elle vit la fit sourire. Un groupe de garçons rigolaient, échangeant des mots entre eux. Ils avaient l'aire de préparer un coup. Jetant un regard vers la porte, elle disparut de sa place quittant le couloir, et partant rejoindre ce groupe qui avait l'aire de bien s'amuser. Arrivée dans la cour, elle rapidement le tour de celle-ci pour repérer le groupe qui avait bougé. Juste à temps, elle remarqua le dernier quitter la cour prenant la direction de la bibliothèque. Bien sur, elle suivit.
À la bibliothèque dans ces plages horaires, il n'y avait personne, ce fut donc facile pour Kim de savoir où se trouvait exactement le groupe de garçon aperçut un peu plus tôt. Trois rangé plus loin, ils étaient là, l'un avait un livre à la main, et les autres ne faisaient rien de plus que discuter.

-Vous faites quoi?


À ces mots le groupe se retourna vers elle, et ils la regardaient avec inquiétude, comme si ils avaient peur qu'elle parte les balancer à un surveillant. Elle voulut les adoucir.

-Aucune inquiétude, si j'avais l'intention d'avertir qui que ce soit je vous aurait pas adressé la parole! Non, moi je veux juste savoir ce que vous fabriquez ici?

Elle leur fit un grand sourire qui se voulait charmeur, et l'un craqua lui avouant leur plan.

-On est là pour faire un sale coup, mais tu te la ferme!

-Je peux en faire partit?

Ils étaient interloqué ne s'attendant pas du tout à ça. Ils avaient toujours fait leurs coups ensemble, mais pourquoi pas une personne de plus.

-Si tu veux!

C'était le même qui lui répondait, les autres avaient l'aire peu confiant. Elle s'approcha du groupe toujours souriante. Le seul garçon qui jusqu'à maintenant avait prit la parole lui expliqua leur plan, ce qui la fit sourire encore plus. Leurs intentions était de marquer le plafond, ils voulaient poser leur marque « We are the king ». Pourquoi n'y avait-elle pas pensé plus tôt à ça? Dans leur groupe restreint à quatre et cinq maintenant avec Kim, deux montaient pendant que les deux autres faisait les gardiens de chaque côté. Quand à la demoiselle, elle irait distraire toutes personne s'approchant de trop près durant l'opération.
Toujours souriante, elle attrapa un livre pour sauver les apparences car elle venait d'entendre du bruit, ils n'étaient plus seuls.

- Qu'est-ce que vous faites là?! Retournez en cours, vous autres!

Elle lâcha le livre qui tomba aux pieds du monsieur qui s'approchait d'eux, elle l'entendait au bruit de la canne qui frappait légèrement le sol. Elle tournait le dos à ce nouvel arrivant, regardant les garçons qui eux regardaient ou les livres ou le sol.

-Ho, vous m'avez surprise, j'en ai laisser échapper mon livre!

Ce qui créa une diversion suffisante pour que les garçon en profite pour prendre la fuite, ils couraient en direction de la porte de sorti de la bibliothèque. Elle leur cria après sans pour autant attendre une quelconque réponse de leur part.

-Bande de dégonflé!

Elle se retourna vers le monsieur, le considéra avant de lui répondre, il avait tout de même posé une question et ne pas lui répondre serait de l'impolitesse.

-On étudiait ...''les troubles psychologiques et maladies chroniques chez l'homme''.

Elle avait simplement lu le titre du livre qui se trouvait toujours à terre, et elle sourit tranquillement au monsieur qui se tenait en face d'elle
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Message  Invité Ven 15 Oct - 11:53

    Je fis quelques pas en avant, le regard sévère. Sous l'intonation de ma voix tranchante, un bruit sourd retentit. Le livre que la jeune blondinette tenait dans ses mains s'était écrasé au sol avec violence. Comme je m'y attendais, trois délinquants étaient derrière elle et j'avais brusquement interrompu leur petite « conversation ». La fille était toujours dos à moi, les garçons, idiots, fixèrent pendant un moment l'énorme volume. La voie aiguë et cassante de l'adolescente résonna dans le lieu jusqu'à présent plongé dans un silence seulement rompu par la monotonie de la climatisation.

    - Ho, vous m'avez surprise, j'en ai laissé échapper mon livre! dit-elle, toujours sans me regarder.

    Quelle pitoyable excuse... Elle pensait que les professeurs étaient dupes? Des clowns qu'on leur mettait devant la figure pour leur bourrer le crânes d'âneries? Si nous étions des idiots, nous ne serions pas profs. Du moins, pour certains... Ce n'était pas pour dire du mal de mes confrères, mais certains faisaient honte à notre travail. Cependant, à peine les mots eurent fusé de la bouche de l'étudiante que les garçons que je voyais prirent la fuite, contournant les rayons et se dirigeant vers la porte vitrée de la bibliothèque. Lâches... La fille ne tarda pas à le remarquer aussi, les invectivant.

    - Bande de dégonflés! leur cria-t-elle.

    Elle finit enfin par se retourner vers moi, dévoilant des prunelles mordorées et son allure arrogant, typique des pensionnaires de cet établissement. Mais comment cela se faisait-il que Perdido Beach ait en son sein autant de délinquants juvéniles? Ce n'était pas normal. Comme tous les autres, elle devait être là pour une connerie, une faute qui avait dépassé les bornes de ses parents ou des démêlés avec la police du compté. Ce n'était certes pas de mes oignons, aussi ne m'obstinai-je guère davantage à essayer de le deviner. Comme protestant contre le fait que je les eus surpris, elle retournait habilement la situation en me prenant pour fautif. Le livre gisait à ses pieds. La jeune fille jeta un rapide coup d'oeil à la couverture du livre qui était par terre, puis répondit finalement à ma question.

    - On étudiait... « Les troubles psychologiques et maladies chroniques chez l'homme ».

    Elle souriait doucement, me regardant comme un petit ange, qui en fait cachait un démon. Je ne la croyais pas. En jetant un coup d'oeil au rayon à côté d'elle, je vis que le rayon traitait effectivement de psychologie. Mais cela ne m'aurait pas étonné si elle avait seulement prit le premier livre qu'elle avait vu en m'entendant m'approcher d'eux. Le « Bande de dégonflés! » venait confirmer mon hypothèse. Pensait-elle sincèrement que j'allais embarquer dans son jeu? Que j'allais me montrer naïf au point de la croire aveuglément? Il n'en était pas question. J'étais plus malin que ça. Un rire sans joie s'échappa de ma bouche, sinistre. Son excuse ne tenait pas, mais pas du tout debout! Je n'étais pas champion en improvisation, mais sur ce coup-là, elle s'était débrouillée à peu près mal.

    - Haha. Laissez-moi rire, mademoiselle. Je ne suis pas dupe. Vous devriez être en route pour votre prochain cours ou déjà y être. Et advenant que vous ayez une période libre, vous auriez autre chose à faire que d'étudier un sujet qui n'est même pas au programme.

    Des arguments plus que potables, selon moi. Elle allait sûrement tenter de protester, déclarer que c'était pour sa culture générale. Mais il me suffirait de lui poser quelques questions pour en déduire qu'elle n'avait pas du tout étudié le sujet. Non, décidément, son excuse était minable. Les garçons qui s'étaient enfuis me le prouvaient. Une chose était sûre. Si ç'avait été moi, à cet âge, je n'aurais jamais pris la fuite. J'aurais supporté la jeune fille, confirmer son excuse ou du moins essayé. Je ne pouvais pas comprendre que ces gamins soient peureux à ce point. Un tel manque de courage démontrait la loyauté qui les unissait, somme toute inexistante. Soit l'adolescente avait tenté de faire partie du coup pendable qu'ils préparaient, soit elle était la rejet du groupe. La première hypothèse était la plus plausible. Parce que l'assurance qui se lisait à ce moment dans son regard effaçait tout risque qu'elle soit rejetée.

    - Ces jeunes, ils sont vraiment peu courageux, pour vous avoir abandonnée. Êtes vous vraiment certaine que vous n'aviez rien à vous reprocher? dis-je.

    Des mots choisis, prononcés d'une voix doucereuse et suivis d'un sourire qui l'était tout autant. J'espérais au moins insinuer le malaise chez elle. Elle était fautive, elle n'avait rien à faire ici, et surtout pas fomenter je ne sais trop quel acte de vandalisme. La laisser partir sans rien dire? Ç'eut été indigne d'un professeur. La fixant d'un oeil attentif, j'attendais sa réponse. Comment allait-elle se défendre? Était-elle aussi douée pour l'impertinence qu'elle le semblait? Cela ne m'étonnerait guère qu'elle m'envoie promener, mais elle pouvait être sûre que je reviendrais à la charge. On ne dupait pas Christobale Jefferson.


[ Désolé pour le délai, tous mes RP sont tombés en même temps... ]
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Message  Invité Mer 20 Oct - 11:29

La demoiselle regardait le monsieur qui se trouvait en face d'elle et qui l'avait surprise en pleine préparation de vandalisme. Qui était-il? Un surveillant? Un professeur? Le responsable de la bibliothèque? Peut importe, c'était un de ces adultes qui voulait tout contrôler et dont Kim ne supportait plus. Pour qui se prenaient-ils à toujours dicter leurs règles, à user de leurs pouvoirs, avec leurs airs supérieurs. Non, la jeune fille n'était pas du style à aimer se faire commander, mais plutôt de celui à se rebeller toujours plus. Elle traçait sa route sans règle ni loi pour la limiter.

L'homme à canne rigola en face d'elle. Que trouvait-il de drôle à la situation? Elle le regardait avec insolence, le défiant légèrement pour le moment. Que lui voulait-il? Pour une fois qu'elle n'avait encore rien fait, on venait tout de même l'embêter.

''-Haha. Laissez-moi rire, mademoiselle. Je ne suis pas dupe. Vous devriez être en route pour votre prochain cours ou déjà y être. Et advenant que vous ayez une période libre, vous auriez autre chose à faire que d'étudier un sujet qui n'est même pas au programme. ''

Il s'adressait à elle d'une voie assurée et rauque.

Il voulait qu'elle le laisse rire? Pas de problème, de toute façon elle n'avait aucunement l'intention de l'y arrêter. Elle soupira. Pas dupe? Assurément! Aucun ne l'est vraiment, tout dépend de sa volonté de vouloir comprendre ou pas. Et en ce qui concernait son prochain, elle ne savait même pas ce qui l'attendait. S'étant fait virer dans le couloir pour le cours de physique chimie ayant refusé de porter la blouse, surement qu'elle avait du temps libre devant elle. Le cours s'étendait sur deux heures. Et si la professeur avait décidé de la faire rentrer pour la deuxième heure, qui d'ailleurs allait commencer au retentissement du gong qui ne tarderait pas à sonner, elle serait bien surprise de ne trouver personne dans le couloir.

En pensant à la tête que ferais sa professeur de chimie en découvrant un couloir désert alors qu'elle y avait laissé une élève lui interdisant formellement de quitter le devant de la porte, Kim ne put s'empêcher de sourire d'avantage. Surement soupirerait-elle se disant ensuite que cette élève était un cas désespéré. Et elle aurait sans doute raison.
Revenant au monsieur et à ces ''sage'' paroles, que lui disait-il encore? Il admettait la probable existe d'un temps libre dans l'emploie de temps de la demoiselle, ce qui bien sur n'était pas vraiment le cas. Sauf si être virée de cours comptait comme un temps libre, mais cela serait bien étonnant. Et bien qu'il admettait cette potentielle heure libre, il doutait fortement de son intérêt pour un sujet hors programme. Il n'avait pas tord, après tout, la jeune fille avait prit se livre totalement au hasard en l'entendant s'approcher du petit groupe à présent disloqué suite à la fuite très courageuse des quelques compères.

Kim fut tentée de protester, que bien que ce ne soit pas au programme scolaire, elle voulait se cultiver, mais ce n'était vraiment pas son genre. Si elle devait apprendre quelque chose, cela devrait lui servir plus tard. Oui, cette jeune impertinente était comme ça. Tout devait lui servir, auquel cas elle n'y trouvait aucun intérêt et s'en moquait délibérément. D'autant plus que dans ce cas, si ce monsieur était le responsable de ces lieux surement qu'il en connaissait un rayon sur le sujet. Et si il avait la bonne idée de l'interroger sur le sujet, évidemment elle ne saurait répondre à aucune de ces questions dans ce cas, ça lui donnerait raison et cela, la demoiselle voulait l'éviter à tout pris.
Chercher une autre excuse potable contredirait sa première version, alors que faire. Elle soutenait toujours son regard si assuré, continuant de sourire à ce monsieur qui semblait-il, tentait de la prendre au piège de son propre jeu. Sauf qu'elle n'avait pas dit son dernier mot. Et surement que lui non plus vu qu'il ouvrait à nouveau la bouche et des mots en sortirent. Elle l'écouta attentivement, peut être cela lui donnerait une solution d'échappatoire.

''Ces jeunes, ils sont vraiment peu courageux, pour vous avoir abandonnée. Êtes vous vraiment certaine que vous n'aviez rien à vous reprocher?''

Dit-il d'un voie doucereuse qu'il fit suivre par un sourire allant avec.

Tentait-il d'instaurer une sorte de malaise entre eux? Comprenant cela, la jeune fille continua de lui sourire, le défiant carrément. À qui croyait-il avoir affaire? Non, elle ne se laisserait pas faire par ce monsieur.
En entendant les paroles de cette personne en face d'elle, Kim savait qu'il avait comprit qu'ils n'étaient pas ici pour leur culture générale. Lui aussi les trouvaient lâches, et elle doit l'avouer, là il avait raison. Qu'allait-elle pouvoir lui répondre? Pourquoi ne pas opter pour la franchise avec un soupçon d'arrogance?

'-Ne vous inquiétez pas Monsieur, je n'avait aucune intention de vous arrêter dans votre folle rigolade. Vous avez surement raison, je devrait déjà me trouver pas loin de mon prochain cour, mais vous avez aussi raison sur ce point, j'ai justement une période libre. Je passait dans le coin et j'ai croisé ces garçons, ils me demandaient quel livre je choisiraient de lire dans ce rayon, j'en ai prit un au hasard, car comme vous l'avez dit ce n'ai pas au programme!'

On avait dit franchise? Faut pas rêver! Elle allait tout de même pas lui dire qu'avec le groupe des mauviettes, ils se préparaient à un acte de vandalisme. Elle se baissa pour ramasser enfin le livre qui gisait toujours au sol. Elle le retourna dans ses mains et le remit à la place d'où elle l'avait retiré un peu plus tôt. Une chose était sur, jamais elle ne l'aurait lu! Regardant un instant les autres livres du rayon, elle se dit que jamais elle ne serait venu ici si elle n'avait pas suivit le groupe qui avait l'aire d'être de parfait partenaire de bêtises. Mais c'était seulement en apparence. Mais ils lui avait donné l'idée et elle ne manquerait pas de la réaliser!

Elle se retourna vers l'homme qui les avaient surpris dans leur préparation, pour s'adresser à nouveau à lui.

-Je crois que si ils sont partis, c'est que vous leur avez fait peur. Surement qu'ils avaient quelque chose à se reprocher. Quand à moi, on me reproche plein de choses, tellement que je n'y fait plus attention.

La jeune fille parlait d'une voie posée et sur d'elle. Qu'allait-il encore dire? Kim le sentait, ce monsieur n'allait pas en rester là. Elle souriait encore, la situation l'amusait un peu. Elle était là, avec un mauvais coup en tête, le monsieur l'avait deviné, il voulait le lui faire avouer sans doute voulait-il l'entendre de la propre bouche de la jeune fille, mais le problème c'est qu'elle ne dirait rien. Et si il était têtu, ils pourraient bien passer un bon moment ainsi, à tourner autour du pot. Le tout, serait de voir qui lâcherait l'affaire en premier.
Kim? Serait-ce sa première défaite depuis déjà bien longtemps?
Le monsieur? Qu'elle ne connaissait pas?
Elle n'avait pas l'intention de subir une défaite. Pas aujourd'hui, elle ne s'y était pas préparé et n'en avait pas l'intention. Le gong retentit. Elle repensa à sa professeur de chimie. Si celle-ci voulait la faire rentrer en cours pour la deuxième heure, une chouette surprise l'attendait dans le couloir où elle lui avait demandé de rester bien sagement. La demoiselle sourit d'avantage, ce qu'elle pouvait aimer ce gong à cet instant.

Et si ce monsieur était professeur, peut être avait-il un cours. Dans ce cas, peut être allait-il partir, la laissant tranquille. Elle continua de le fixer, avec son éternel sourire. Elle attendait une quelconque réaction de la art de ce monsieur qui lui était inconnu. Si il restait, elle aviserait comme elle le faisait depuis le début de la journée. Mais si il partait, elle irait mettre le plan des lâches à exécution. Ils lui avaient dit où ils avaient caché tout le matériel pour mettre en œuvre leur acte de vandalisme si bien pensé. Elle changerait juste le texte que eux avaient prévu, le remplaçant pour un autre qu'elle aurait elle même pensé. De se point de vue, elle emprunterait juste l'idée d'origine. Et puis tant pis pour eux, ils avaient qu'à rester avec elle. Et dans le cas où il resterait, elle reviendrait plus tard.
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Message  Invité Mar 2 Nov - 2:16

Spoiler:

    Tandis que je continuais mon monologue sans faire mine de vouloir m'arrêter, le sourire de la jeune étudiante qui me faisait face devenait de plus en plus arrogant. Aucune de mes paroles ne la gêna, elle possédait sans doute les éléments pour contrer chacune des tirades que je lançais. Vraiment, aucun indice ne me laissais supposer que je l'avais ébranlée. Ma conclusion; elle était solide, il me faudrait plus que ça pour connaître le fond de l'histoire. L'élève avait l'air sûre d'elle. Était-ce un défi? Étais-je assez idiot, ou plutôt, immature pour le relever? Une joute orale... Cela s'annonçait intéressant, pour vu que la jeune demoiselle sache bien se défendre. Bien sûr, viendrait un moment où l'un de nous deux devrait rendre les armes. Mon but ici n'était pas de rabaisser les élèves ni de les diminuer, mais seulement de leur faire comprendre que ce n'était pas en crânant et en faisant des conneries qu'ils auraient une vraie vie. C'était une tâche ardue... Impossible? Pas pour moi.

    Ma dernière réplique était cinglante, mais je ne doutais pas que la fille me faisant face trouverait matière à la contrer. Ou plutôt si, j'en doutais. C'était comme un test, pour voir si le jeu en valait la chandelle. Je n'étais pas vraiment du genre à attaquer les élèves, mais celle-ci l'avait cherché, et je n'étais pas pour me refuser le plaisir de mettre à nu ce qu'elle voulait faire, peu importe ce que c'était. Et non, en fait, je me fichais éperdument de ce qu'elle complotait avec ses compatriotes. Mon but était simple; m'offrir un peu de divertissement entre deux copies corrigées. Était-ce éthiquement correct? Je n'en avais pas la moindre idée, et je m'en fichais. C'était simplement amusant de trouver des jeunes avec de l'esprit et de les faire travailler un peu, les cuisiner, les mariner, jusqu'à ce qu'ils rendent les armes. Il m'était déjà arrivé de perdre à ce jeu, mais rarement et à chaque fois, c'était avec classe. En bon perdant ou gagnant, je félicitais toujours mon adversaire. Car, oui, c'était un jeu. Le jeu du meilleur improvisateur, celui qui saurait être le plus inventif.

    - Ne vous inquiétez pas, monsieur, je n'avais aucune intention de vous arrêter dans votre folle rigolade, commença avec assurance la jeune demoiselle.

    Ma folle rigolade? Certes, un rire assez sinistre avait fusé de ma bouche, mais rien de fou. Si j'étais, comme elle le disait, en pleine folle rigolade, je n'aurais même pas pu me tenir debout, seul ou avec l'aide de ma canne, dont l'extrémité était loin du sol, à présent que je la tenais en diagonale par rapport au plancher.

    - Vous avez sûrement raison, je devrais déjà me trouver pas loin de mon prochain cours, mais vous avez aussi raison sur ce point, j'ai justement une période libre. Je passais dans le coin et j'ai croisé ces garçons, ils me demandaient quel livre je choisirais de lire dans ce rayon, j'en ai pris un au hasard, car comme vous l'avez dit, ce n'est pas au programme!

    Au hasard... Pourquoi avoir choisi un livre au hasard si la question portait sur le livre qu'elle choisirait? Ce n'était pas très logique... Pour sa culture générale, ou pour passer pour une intello? Non, j'en doutais fort. Et puis, de toute façon, pourquoi lui auraient-ils parlé si elle était une parfaite inconnue? Non, c'était impossible. Voulais-je l'entendre dire de sa bouche ou la voir se contredire elle-même? Pas nécessairement... Juste la mettre dans l'huile un peu. C'était toujours plus intéressant que de corriger des copies d'exercices. D'ailleurs, pourquoi ne les faisais-je pas corriger en grand groupe? Bref. Ce n'était pas le moment de partir sur mes délires d'enseignant. Devant moi, l'expression de la jeune fille affichait toujours un cynisme et une assurance qui semblaient impossibles à briser. Alors que je croyais qu'elle avait terminé son monologue explicatif, elle ouvrit de nouveau la bouche pour lancer, presque crâneuse :

    Je crois que s'ils sont partis, c'est que vous leur avez fait peur. Sûrement qu'ils avaient quelque chose à se reprocher. Quand à moi, on me reproche plein de choses, tellement que je n'y fait plus attention.

    Pas mal... Elle incriminait les autres, mais n'osait pas affirmer haut et fort qu'elle n'avait rien à se reprocher elle-même. Ce serait bien utile... Donc, pas de mensonges? Pff... Autant rêver. Je pouvais être sûr à 100% qu'elle me sortirait au moins un mensonge au cours de cette altercation. J'avais été jeune, moi aussi, et il n'y avait pas si longtemps. Mentir n'était pas difficile, il ne s'agissait que de trouver quelque chose de plausible que son interlocuteur ne pourrait confirmer ou infirmer. J'avais eu à le faire à de nombreuses reprises à l'école pour justifier mes trop fréquentes absences en cours, ainsi que les bleus, coupures, marques et autres blessures qui parsemaient mon corps. Certes, ce n'était pas parce que j'avais voulu jouer au plus malin et ma vie n'était pas très rose non plus, mais j'avais pris goût à ces sorties, le soir. L'adrénaline affluant dans mes veines et l'excitation qui nous étreint juste avant de commettre un crime étaient des sensations que je connaissais bien. Mais maintenant, j'étais devenu un adulte. Toutes ces années de ma vie avaient été gâchées en plaisirs éphémères et inutiles, lesquels ne m'apportaient rien de concret. J'avais fini par comprendre que les études, quoique très ennuyantes et paraissant inutiles pour certaines matières, était la seule chose qui me permettrait de vivre heureux. De toute façon, Toronto m'avait coûté un œil et une jambe, je n'étais pas pour rester m'y faire charcuter à mort. Mais bon sang... Trêve de pensées sur mon passé, puisque le passé, c'est le passé. Et je ne pouvais rien y changer... Lentement, suivant le fil de mes pensées, mon sourire s'estompa quelque peu, laissant place à une expression légèrement plus sérieuse, mais gardant tout de même une pointe d'arrogance, en réponse à cette qu'affichait la jeune élève.

    - Je suis un professeur... Et étant donné tous les doutes que soulèvent vos déclarations, je serais bien tenté de vous demander votre agenda ou votre horaire pour vérifier vos dires... dis-je calmement.

    Un demi-sourire malicieux, cette fois, vint tordre de façon irrégulière ma bouche aux lèvres fines. J'espérais, par cette déclaration, l'ébranler quelque peu. En effet, il était rare qu'un ou une élève ne panique pas si l'on menaçait de vérifier son horaire. De cette façon, j'en aurais le cœur net, quand bien même que je me fichais de lui coller une retenue ou non. Cet instant n'était rien d'autre pour moi qu'un simple divertissement, un jeu entre une jeune délinquante et un professeur qui comprenait ses impressions, sentiments. J'étais en position de force pour leur faire comprendre que toutes ces conneries ne les avancerait à rien. Rien, et pas un mot de plus. Je me foutais du pourquoi, du qui, du où, du quand et du comment de la chose. Le fait était simple; peu importe ce qu'elle et son groupe de rebelles étaient pour commettre était de toute évidence quelque chose de tout à fait immature et, je me devais de l'avouer... imbécile. Allais-je vraiment vérifier son agenda? Non. Pas maintenant, pas si elle était capable de se défendre...

    - Mais, très chère, je me sens plutôt joyeux, en ce moment. Très intéressantes sont les observations que je peut faire. Je sais très bien que vous planifiiez quelques chose... Toutefois, je dois bien vous l'avouer... Je m'en fiche éperdument. C'est vous qui décidez des conneries que vous faites... Et qui en subirez les conséquences.

    Oh, bien entendu... Elle allait riposter en un « Conséquences? Mais pour quelles raisons? ». Ou peut-être pas... Mais une chose était certaine, ce que je brûlais d'envie de lui annoncer était que peu importe ce qui se passerait, si un acte de vandalisme ou un mauvais coup se perpètrerait proche, je n'aurais aucune difficulté à deviner de qui il s'agirait. Bien sûr, un petit doute subsisterait, mais je l'aurais sur ma liste de suspects. D'un mouvement ample de la main, je faisais tournoyer habilement ma canne dans les airs en fixant avec calme et assurance l'adolescente, attendant sa réaction à mes paroles.
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Message  Invité Dim 7 Nov - 14:44

Le monsieur en face d'elle avait l'aire de bien l'écouter, comme si il cherchait l'erreur qui la ferait tomber. Ainsi, cette demoiselle comprit qu'elle n'avait pas affaire avec n'importe qui. Elle devait faire attention à ces paroles, surtout ne pas se contredire, bien que la vérité n'était pas encore envisagée, elle resterait dans le neutre. Bien sur, si elle avouait la véritable raison de sa présence ici, elle serait punis et surement surveillée pour que ce projet ne soit pas réalisé. Et comme ce monsieur avait vu les trois garçons, ils iraient surement les voir. Et là, elle passerait pour une balance et plus aucun élève ne lui ferait confiance. Elle devait trouver un moyen de se sortir de là, d'autant plus qu'il n'avait pas l'aire de vouloir lâcher l'affaire. Mais malgré cela, elle gardait confiance en elle, attendant sagement que ce dernier qui se tenait en face d'elle, lui réponde, avec ça elle trouverait bien quoi lui dire en réponse. Ainsi, elle continuait de sourire, et même si il arriverait à la déstabiliser, elle ne le montrera pas et son arrogant sourire continuerait de fuser sur son visage.

Les faux espoirs que lui avait apporté la sonnerie venait de s'évanouir, le monsieur restait là, planté devant elle. Donc lui aussi avait du temps libre. Bien, très bien même. Elle allait pouvoir se distraire. Être là, à se faire ''scanner'' par ce monsieur était toujours mieux que de se trouver devant une porte dans un couloir à devoir attendre l'autorisation de pouvoir entrer en cours. En y songeant, elle remarqua qu'avec son arrogance elle n'avait même pas encore détaillé ce monsieur. D'habitude elle n'y tient pas d'importance, personne ne lui tient vraiment tête, ils se contentent de la punir et de partir, ne supportant pas le sourire toujours satisfait quoi qu'ils disent, qu'elle affichait sans cesse. Mais cette fois ci, il restait et ne l'avais pas encore punis. La punir pour quoi, vous direz? En effet, elle avait encore rien fait de punissable, ou du moins pas en ce lieux, car cette jeune fille avait tout de même été mise à la porte du cours de chimie et était partit sans y être invitée, elle avait suivit une bande de bras cassé préparant un sale coup, pour finalement se retrouver seule en face de ce monsieur qui avait l'aire de vouloir trouver matière à la sanctionner.

Des cheveux indiscipliné, un bandage sur un oeil, une canne . . . Jouait-il les pirates? De son oeil non bander ressortait une pupille verte et froide. Des traits fins, un sourire qui ne se voulait pas rassurant. Tout cela faisait penser à de l'intimidation, mais cette demoiselle avait plus d'un tour dans son sac et c'est pas un regard froid et un sourire sadique qui allait la faire reculer. De corpulence, il avait dut en effrayer plus d'un, d'ailleurs les trois autres avaient fuit surement en le voyant arriver vers eux ainsi, mais ce qui amusait Kim, c'était qu'il avait une canne et si elle décidait de fuir comment réagirait-il? Avait-il cette canne pour donner une image d'homme meurtrie et pas vraiment dangereux?
Son sourire s'estompait, il prenait un aire plus sérieux. C'était pour prendre la parole.

-Je suis un professeur...
Déclara-t-il d'un ton posé et calme.

Lui aussi avait de l'assurance. Un professeur donc? Quelle matière faisait-il étudier? L'avait-elle en cours? Elle s'en serait tout de même souvenu si elle avait eu ce professeur en cours. Quoi que pas sur, elle n'y prêtait tellement pas attention que si elle l'avait comme professeur et qu'elle ne l'avait pas remarqué, cela ne l'étonnerait même pas. D'autant plus que entre les cours auxquels elle n'assistait pas et ceux où les professeurs ne venaient plus, c'était dure de vraiment faire attention à qui se trouvait devant eux, au tableau. Surtout si on comptait aussi le nombres d'élèves qui s'exposait guignol.

-Et étant donné tous les doutes que soulèvent vos déclarations, je serais bien tenté de vous demander votre agenda ou votre horaire pour vérifier vos dires...

Son agenda? Il voulait son agenda? Ce fut son tour de rigoler, un petit rire moqueur qui ne dura que quelques courtes secondes. Son agenda, il lui demandait son agenda, et pourquoi pas son carnet de correspondance. Son agenda, elle ne l'avait pas sur elle et même si c'était le cas son planning ne s'y trouvait pas. Ne l'ayant pas recopié et ayant jeté le papier qu'on lui avait donné et sur lequel tous les horaires de tous ces cours s'y trouvaient, elle n'avait aucun document à lui fournir afin qu'il puisse, comme il le voulait, vérifier ces dires.
Comment faisait-elle alors pour aller en cours si elle ne connaissait même pas son emploie du temps? Elle se contentait de suivre les gens, elle avait repéré une fille dans sa classe, une demoiselle qui s'effaçait, plutôt étonnant ici. Et si elle ne la trouvait pas, elle n'allait tout simplement pas en cours.

En tout cas, il était mal barré si il voulait voir son agenda, cahier qu'elle avait ouvert juste une fois pour y inscrire son nom et prénom, rien de plus. Un sourire mi-malicieux se dessinait sur son visage. Qu'espérait-il y trouver dans cet agenda? La preuve qu'elle lui mentait, qu'elle devait se trouver en laboratoire de chimie pour un cours? Un cours duquel on l'avait mise à la porte, cela lui procurait donc un temps libre. En quelque sorte, Kim n'avait pas menti à ce professeur.

-Mais, très chère, je me sens plutôt joyeux, en ce moment. Très intéressantes sont les observations que je peux faire.


Il parlait toujours de sa voie calme. Ainsi, il faisait de jolie observations. Et bien si cela lui plaisait, cette jeune fille allait continuer de le satisfaire avec son arrogance. Elle écoutait bien sagement ce qu'il lui disait, car ce serait grâce à ses paroles qu'elle pourrait répondre. L'improvisation, quand on y est mal préparé, pour sur on échoue, mais si elle écoutait attentivement, elle saurait se défendre, comme à chaque fois.

-Je sais très bien que vous planifiiez quelque chose... Toutefois, je dois bien vous l'avouer... Je m'en fiche éperdument. C'est vous qui décidez des conneries que vous faites... Et qui en subirez les conséquences.

Il affirmait savoir ce qu'elle envisageait, mais continuait en indiquant qu'il s'en fichait totalement mais qu'elle devrait tout de même en subir les conséquences. Comme si cela allait la faire reculer. Bien sur que c'était elle qui décidait. Elle allait, après quelques minutes d'attentes juste pour être sur que le discours du monsieur soit fini, lui répondre avec comme affiche, son sourire toujours aussi arrogant.

-Vous êtes professeur et moi je suis élève, mais ça vous le saviez déjà!

Elle jouait délibérément avec lui et attendait de voir comment il allait réagir.

-Mon agenda? Je ne l'ai pas sur moi, enfin vous le voyez bien que j'ai pas de sac avec moi et le mettre dans une poche la déformerait.

À cela, elle joignis les gestes à ces propos retournant ces poches, pour bien lui montrer qu'elles étaient vide, ou presque. Dans une se trouvait son téléphone portable et dans une autre un paquet de chewing-gum et du mascara. Remettant ses poches en place, elle fixait cet homme.

-Ainsi vous faites d'intéressantes observations sur moi? Je devrais me sentir flattée dans ce cas.

Et son sourire ne fit que s'agrandir.

-Je ne planifie jamais rien, j'agis selon mon instinct. Je doit bien avouer que encore une fois vous avez raison. C'est moi qui décide de ce que je fais ou pas. Et pour ce qui est des conséquences, j'en est aucunement peur.

Allait-il insister pour son agenda ou laisser tomber? Elle lui souriait encore et toujours avec cette assurance qui ne la quittait pas, bien qu'elle ne soit pas sur d'elle, mais cela pouvait en décourager plus d'un, et puis c'était devenu une habitude et rare était les fois ou elle était déstabilisée.
Maintenant elle attendait que cet homme lui réponde, ce qu'il allait dire, faire, elle se préparait déjà à riposter. Pour le moment elle restait sur la défensive, ce qui prouvait que malgré son arrogante assurance, elle ne l'était pas tant que ça. Mais on dit que bien souvent, la meilleure attaque est la défense, bien qu'on dise aussi le contraire. En tout cas, si ça continuait ainsi, elle passerait à l'attaque et là ça deviendrait vraiment drôle, pour elle.
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Message  Invité Jeu 11 Nov - 1:57

Aucune de mes paroles, aucun mot ne semblait vouloir départir la jeune fille de son expression provocatrice. Non pas que je ne veuille particulièrement l'effacer... Simplement, une leçon d'humilité ne pouvait faire de mal à personne, surtout à l'adolescente crâneuse que j'avais devant moi. Bien sûr, je n'avais aucune idée de ce qu'elle prévoyait ou avait eu envie de prévoir. Mais ce qui me disait qu'elle planifiait quelque chose était simplement son attitude et les jeunes qui avaient pris leurs jambes à leur cou. Des chuchotements, une voix, un coup de canne et mon intervention, des cris effarés et un livre qui tombait, tous ces indices me menaient à penser — non, à affirmer — qu'ils tramaient quelque chose. La fille avait de longs cheveux blonds comme les blés et des yeux d'un jaune mordoré qui n'était pas sans s'en rapprocher. Son regard était fier et hautain, il ne comportait pas la moindre dose de faiblesse. Au cours de la conversation, il n'avait cessé de fixer le décor ou moi, tandis que son esprit analysait mes paroles pour leur trouver réponse. Décidément, elle savait se défendre.

Si je n'avais aucune certitude quant à l'acte qu'elle comptait commettre, que ce soit une fugue, un party ou un séchage de cours, en passant par un sabotage des système informatiques ou un pur et simple vandalisme, je savais qu'un quelconque plan avait été envisagé par ces jeunes pour mettre le chaos dans le pensionnat. Jusqu'à maintenant, fort de cette conviction, c'est confiant que je m'étais adressé à la jeune fille. L'assurance m'était acquise, aucune hésitation ne faisait trembler ma voix. C'était la moindre des choses que mon interlocutrice puisse me répondre avec la même puissance et la même confiance. Même que c'était plutôt divertissant, toujours plus que d'user de mon stylo rouge sur les copies à raturer de petits chenapans. Je n'aimais pas corriger. C'était probablement la partie la plus ennuyeuse du travail de professeur. Bon, bien sûr, cela allait de soi que j'allais devoir corriger en devenant enseignant, mais aucun de mes collègues n'aimait ce boulot. Ce qui m'intéressait était plutôt d'être dans ma classe et de donner mon cours, point final.

Ce que je voulais dire par le fait qu'elle subirait les conséquences de ses actes n'était pas nécessairement que je la punirais... Mais un fait incontournable était que si un acte quelconque se perpétrait dans le pensionnat, la direction demanderait aux professeurs s'ils ont des idées pour les coupables et, une chose certaine, je la citerais. Car j'avais beau ignorer jusqu'à maintenant son nom, je ne manquerait pas de le lui demander avant de retourner à mes oignons. Les événements avaient toujours des coupables, et que cela soit elle ou non, je pourrais être sûr d'une piste. Elle et les trois jeunes hommes. Leurs visages ne m'étaient guère familiers, mais si je les recroisais dans les couloirs, une rapide vérification et je saurais tout de leurs dossiers.

Alors que je reportais mon attention vers l'insolente élève qui me faisais face, celle-ci daigna enfin répondre à mes dernières déclarations.

- Vous êtes professeur et moi, je suis élève. Mais ça, vous le saviez déjà! dit-elle.

Commencer par une évidence... C'était bien sûr le cas, je n'étais pas sûr que j'aurais obtenu mon diplôme de professeur avec une mention en anglais si j'avais été inapte à constater ce fait. Ce n'était même pas un aveugle qui manquerait cette constatation, seulement par la voix aiguë de celle qui me faisait face. Sans aucun mot, je la laissai poursuivre son retour d'ascenseur, ne doutant point que je le rattraperais avec une facilité déconcertante. Quoique, non, je me permettais d'en douter un peu. Tout dépendait de la suite de ses paroles.

- Mon agenda? Je ne l'ai pas sur moi, enfin, vous voyez bien que j'ai pas de sac avec moi et le mettre dans une poche la déformerait, poursuivit-elle.

En effet, elle n'avait pas son sac avec elle... Toutefois, c'était un élément compromettant, puisque... Comment aurait-elle voulu emprunter un livre? Sans son agenda et sa carte... Évidemment, il se pouvait qu'elle ait cette dernière sur elle, mais cette possibilité ne tarda pas à être écartée lorsqu'elle retourna ses poches, révélant ainsi comme leur seul contenu un tube de mascara, un téléphone cellulaire et un paquet de gomme. Douteux... Manifestement, quoique ses dernières paroles eurent insinué, il était clair qu'elle n'avait rien à faire ici. Quel était l'intérêt de se rendre à la bibliothèque si on ne pouvait louer de livre? Pour un devoir? Mais comme elle me l'avait elle-même fait remarquer, elle n'avait pas son sac avec elle.

- Ainsi vous faites d'intéressantes observations sur moi? Je devrais me sentir flattée dans ce cas, continua-t-elle insolemment.

Ces observations étaient bien entendu d'ordre purement récréatives. Toujours mieux que, comme je l'avais pensé d'abord, le raturage de copies au nombre infinitésimal. Ah, tous les sacrifices que j'étais prêt à faire pour un petit divertissement... Peut-être n'avais-je pas eu raison de m'embarquer dans ce jeu absurde? Après tout, une montagne de besogne m'attendait sur la
surface patinée du bureau. Lentement, je reposai ma canne sur le plancher de la salle tandis que l'expression de mon interlocutrice ne faisait que gagner en puissance par la largeur de son sourire.

- Je ne planifie jamais rien, poursuivit-elle, j'agis selon mon instinct. Je dois bien avouer qu'encore une fois, vous avez raison. C'est moi qui décide de ce que je fais ou pas. Et pour ce qui est des conséquences, j'en ai aucunement peur.

Immédiatement, un rire discret ne manqua pas de s'échapper de mes lèvres, que je tentai pourtant de retenir en glissant une main devant ma bouche. Elle avait beau ne pas craindre les conséquences... Si elle commettait effectivement un acte moindrement répréhensible, cela m'étonnerait qu'elle ne s'en formalise toujours pas plus que cela lorsque les sanctions tomberaient. J'avais déjà été rebelle, moi aussi... Et ce n'était pas l'envie qui m'avait manqué de faire face aux enseignants à cause de ma piètre performance académique et mon manque d'assiduité aux cours.

Ce qui était drôle avec les élèves de ce pensionnat était qu'ils s'imaginaient que je n'avais rien vécu que ce qu'eux vivaient et qu'aucun adulte ne pouvait les comprendre et connaître l'attrait d'une vie de délits et de méfaits. Pourtant, si la plupart des professeurs qui enseignaient ici étaient des malheureux innocents, je ne faisais pas partie de ces suppliciés. J'avais choisi de venir diffuser mes connaissances ici. Un choix que j'assumais depuis plus d'un an, maintenant. J'avais gagné de l'expérience. Je n'étais certes pas encore permanent à mon poste, mais la direction avait jugé sage de me laisser à mon poste.

- Ainsi, commençai-je, votre agenda n'est pas avec vous et vous venez de me prouver que vous ne détenez pas votre carte de prêt en ce moment même. Alors, expliquez-moi donc comment vous comptiez louer un livre?

Qu'allait-elle donc répondre? Avais-je mis la main sur le détail qui achèverait de la coincer? Je ne pouvais le savoir... La jeune demoiselle semblait avoir la langue bien pendue et plus d'une réplique dans sa manche. Pourtant, j'avais bien l'impression que ce détail ne pouvait être réfuté. En effet, il n'existait aucun autre moyen de se procurer des bouquins qu'avec ses preuves d'identité respective fournies par la direction au début du premier trimestre.

- Et puis, de toute façon, je m'en fiche, continuai-je. Si un méfait se produit dans les jours à venir, on nous demandera si nous avons vu des élèves au comportement suspect... Et vous serez la première que je mettrai sur la liste.

Un sourire victorieux haussa davantage le coin droit de ma bouche. Néanmoins, je ne bougeai pas. Qu'est-ce qui me disait qu'elle n'allait pas trouver à répondre à cela? La certitude, peut-être, que le point que je venais de marquer ne pouvait être bloqué. C'était à la jeune fille de voir si elle pouvait se défendre contre une déduction aussi irréfutable que celle que je venais d'éluder. De mon regard perçant, je fixai dans les yeux la jeune demoiselle, attendant sa réaction à mes paroles. Était-ce suffisant pour démanteler son assurance trop imposante? Seuls les prochains instants me le révèleraient. Je ne connaissais peut-être pas le nom de la jeune fille. Néanmoins, je n'avais qu'à demander aux autres professeurs ou aux chenapans avec qui elle avait fomenté un quelconque acte répréhensible et je pourrais en déduire son nom. Le jeu n'était pas encore tout à fait mené à terme, c'est donc avec patience que je regardai mon interlocutrice, mon regard témoignant de la force tranquille de l'assurance de celui qui sait qu'il a gagné.

- Je crois bien que, ajoutai-je, si vous n'aviez pas réellement l'intention de louer un livre et que vous n'avez pas votre matériel pour faire vos devoirs, c'est que vous n'avez rien à faire ici.

Juste au cas où sa réponse se fasse attendre, ou peut-être même pour l'obliger à réagir, je commençai à me retourner pour regagner mon coin de travail en m'appuyant sur ma canne au pommeau argenté. Cependant, au bout d'un seul pas, je m'arrêtai et fis volte-face à nouveau pour entendre les paroles de sa réponse.
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Message  Invité Dim 28 Nov - 12:56




Le monsieur qui s'était présenté comme étant un professeur se tenait en face de la jeune arrogante et avait l'aire d'attendre les réponses de la demoiselle. Celle-ci ne se fit pas attendre longtemps. À peine il avait eu fini son discours qu'elle lui répondait. Toujours avec sa pointe d'arrogance qui aurait déjà fait craquer plus d'un professeur. Mais non, pas lui. Il restait simplement en face d'elle et semblait écouter bien comme il fallait les paroles de la jeune fille. Il devait continuer ses observations. Toujours aussi intéressante?

Enfin bon, cette situation amusait la demoiselle. C'était bien la première fois que quelqu'un pouvant la punir attendait si longtemps pour le faire. À l'habitude, après seulement deux réponse au ton arrogant de sa part, elle avait le droit aux réprimandations, qu'elle n'écoutait jamais vraiment, puis pour bien souvent des heures de colles. Bien que dans ce pensionnat, les punitions ne fonctionne pas comme dans les écoles normales, ça restait des punitions. On donnait aux élèves des tâches à réaliser, comme ranger justement la bibliothèque ou faire la plonge. Et d'un côté, c'était beaucoup plus divertissant que d'être assise dans une salle à copier le dictionnaire.

À la troisième déclaration de cette jeune élève, le professeur reposa sa canne. Et alors qu'elle continuait, un rire se fit entendre de la part de ce monsieur à canne. Kim se demanda se qu'elle avait bien put dire qui fasse rire ce professeur, puis haussa les épaules, sans moquant. Le monsieur avait l'aire de vouloir cacher se faible rire. Si elle pensait ça, parce que le professeur mettait une main devant la bouche, comme pour stopper le rire qui s'y échappait.
En tout cas, elle avait finit de parler, et ainsi, c'était à son tour d'attendre ce que pourrait bien lui répondre le monsieur.

Il avait surement, lui aussi été un élève il y a quelques années de ça déjà. Il devait bien se souvenir de quel genre d'élève il était. Un de ces stupides intellos qui ont réponse à tout? Lui aussi un rebelle dans l'âme? Ou encore un de ce qui s'efface complètement, jusqu'à se fondre dans le décor?en tout cas, peu importe le genre d'enfant que c'était, il l'avait été et il avait surement fréquenté tous les genres confondus. Des rebelles aussi. Comment en était-il venue à devenir professeur? Rôle dans lequel Kim ne se voyait pas du tout! En faite, cette jeune fille ne se voyait pas devenir une adulte. Même si un jour elle en aurait l'apparence, en aurait-elle le mental? Elle aurait bien le déclic un jour. Ou du moins il fallait le lui souhaiter.

Étant un professeur, il devait connaître pas mal d'élèves ici. Connaissait-il la jeune fille. Elle qui ne savait même pas quels étaient ces professeurs. Si, pour certains, en les croisant elle pouvait dire qu'elle l'avait en cours, même si elle ne savait pas la matière, mais elle ne pourrait donner un nom à ces personnes. Ses passions en cours étaient de dessiner, de regarder par la fenêtre, ou de sortir. Si elle s'y rendait. Bien qu'en y pensant, en ces lieux c'était peu souvent qu'elle ne s'y rendait pas. Le but de Kim était de retrouver son unique et véritable ami : Andrew. Le seul qui la comprenait! Tous les deux étaient devenus des inséparables. Jusqu'à que ses parents à elle prennent enfin leurs responsabilités de parents et l'envoie ici. Depuis, elle avait bien tenter d'en sortir, mais endroit facile pour y entrer et au contraire, pas facile pour en sortir. Son ami lui manquait beaucoup. Son ami, ou, en y songeant, peut être plus.
Mais pour le moment revenons à la situation dans la bibliothèque, avec le professeur à canne qui se tenait toujours en face d'elle et qui commençait à lui répondre.

-Ainsi, votre agenda n'est pas avec vous et vous venez de me prouver que vous ne détenez pas votre carte de prêt en ce moment même. Alors, expliquez-moi donc comment vous comptiez louer un livre?

De quelle carte il lui parlait? Ils avaient des cartes faites exprès pour louer des livres? Et la lecture sur place, il y songeait? Elle allait justement lui répondre qu'elle n'avait même pas connaissance de cette carte et que les livres pouvait aussi bien se consulter sur places. Leurs empreints n'était pas obligatoire pour les lires. C'est bien pour cela que les bibliothèque étaient équipées de tables et de chaises, non?
Enfin bon, elle n'eut pas le temps car le monsieur continuait son monologue que la demoiselle ne manquait pas d'écouter. Cela pouvait être intéressant.

- Et puis, de toute façon, je m'en fiche. Si un méfait se produit dans les jours à venir, on nous demandera si nous avons vu des élèves au comportement suspect... Et vous serez la première que je mettrai sur la liste.

À la fin de sa déclaration, le monsieur afficha un sourire montrant sa satisfaction de lui-même, comme si il sortait victorieux de cet entre-mêle qu'ils avaient commencé depuis déjà un moment. Que pensait-il? Qu'il l'avait coincée et qu'elle allait revenir sur ces dires?
Bien sur que cela n'allait pas arriver. Elle était justement là pour ça!
Mais en dépit de son assurance, la demoiselle afficha un aire surpris et quelque peu effrayé. Comme pour satisfaire le sourire de victoire du monsieur. Il la fixait dans les yeux, il voulait savoir ce que ces paroles procuraient comme réaction chez elle. Et le faite qu'elle se montre comme désorientée devait le mettre en confiance et le satisfaire.
Il disait qu'il la mettrait en première sur sa liste des suspects. Il devait donc la connaître. Bien, c'était tout ce qu'elle attendait. Il la regardait encore. Attendait-il une réponse de sa part? Il avait l'aire tranquille et sur de lui. D'autant plus que maintenant, elle se montrait désorientée, comme si cette discutions arrivait à terme et qu'il en était victorieux. Pas si sur que ça, elle n'avait pas dit son dernier mot. Et alors qu'elle allait changer d'expression pour reprendre son assurance, montrer qu'en rien il l'avait déstabilisée, tout ça pour lui répondre, il reprit la parole comme si il voulait l'achever avec ses observations.

- Je crois bien que, si vous n'aviez pas réellement l'intention de louer un livre et que vous n'avez pas votre matériel pour faire vos devoirs, c'est que vous n'avez rien à faire ici.

Et après cette déclaration, il se retourna, commençant à repartir d'où il venait. Était-il donc si sur de lui qu'il n'attendait même pas que la jeune fille se défende? Ou au contraire avait-il peur de se qu'elle pourrait lui répondre?
Et non, il n'était pas si sur de lui, car à peine au bout de quelques mètre il fit de nouveau volte fasse à Kim. Ce que eu pour effet de lui faire, automatiquement retrouver son aire si arrogant qu'elle affichait depuis le début. Ce n'était pas fini et c'était à son tour de jouer!
Se remémorant les premières paroles du professeur, elle y répondit posément, reprenant en partit son idée de début.

-Mais qui a dit que je comptais louer un livre?

Elle commençait par une question. Une question dont la réponse était connue puisque c'était personne! Personne n'avait dit qu'elle songeait louer un livre. Puis étant dans le sujet elle continua, en répondant à la dernière déclaration du monsieur.

-Cher professeur, la lecture sur place n'est pas interdite il me semble.

En tout cas, il ne lui semblait pas avoir faux.
Elle continua sur la deuxième déclaration, celle qui parlait de la mettre en première sur la liste des suspects. Et pour répondre à celle-ci, la jeune fille afficha un sourire satisfait d'elle-même.

-Savez- vous au moins qui je suis?

Elle disait cela comme si elle était quelqu'un d'important, ce qui n'était pourtant pas le cas. Elle ne le connaissait pas et peut être, même si dans ses propos il faisait penser le contraire, que lui aussi ne la connaissait pas. Dans ce cas, elle allait se faire un plaisir de se présenter. Et cette fois, comment allait-il réagir?

-Je vais vous faire l'honneur de me présenter, je suis Kim! Après une courte pose elle repris, Kimberly Ann Twilf!

L'arrogance de la demoiselle se fit sentir dans le radieux sourire qu'elle affichait à nouveau. La demoiselle se présentait au cas où il ne la connaisse pas, pour s'assurer que maintenant c'était chose faite!
Elle rajouta comme pour être sur qu'il n'oublie pas.

-Surtout n'oubliez pas de me mettre sur la liste. Je serais déçut sinon.

Elle le regarda directement dans son oeil unique. Elle le fixait avec assurance. Oui, c'était ce qu'elle voulait. Et il le lui donnait! Après un court silence, elle se mouva. Elle se dirigea vers le monsieur et arrivant à son niveau, elle s'arrêta à côté de lui. Elle poussa la révolte jusqu'au bout en rajoutant une petite et subtile phrase.

-Quel endroit tranquille quand même! Vous ne trouvez pas?

En regardant sur le côté pour poser son regard assuré dans celui du professeur, elle lui sourit. Elle ne doutait pas le moindre du monde que ce monsieur était intelligent, et qu'il comprendrait ce à quoi elle faisait allusion. Car oui, en glissant cette phrase, elle avait voulut lui faire comprendre qu'il n'avait pas faux depuis le début. Elle préparait bien quelque chose avec la petite troupe de trouillards. Mais il n'en avait pas la moindre preuve! Et quand tout sera fini, il saura juste.
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Dirty Duty [ Pv. Kimberly Twilf ] Empty Re: Dirty Duty [ Pv. Kimberly Twilf ]

Message  Invité Sam 4 Déc - 5:01

    La certitude d'avoir remporté la manche n'était pas tout à fait acquise, mais je ne voyais pas grand argument pour contrer cette dernière déclaration qu'était la mienne. Voilà ce qui me retenait de retourner à mes copies, tandis que la jeune demoiselle me répondait. L'arrogance n'avait quitté que brièvement son visage pour faire place à un mélange de surprise et de frayeur. Stupeur? L'avais-je donc ébranlée? Pourtant, elle ne se démonta point, la légère faiblesse apparue sur son visage ayant fondu aussi vite qu'un flocon de neige sur une main nue. L'air de défi y reprit rapidement ses droits. Était-ce signe que j'avais gagné? L'avais-je enfin coincée? Pourtant, rien de me le prouvait, et à en croire ce que j'avais pu voir de sa personnalité, sa fourberie ne voyait point d'obstacle à jouer la comédie pour mieux surprendre son opposant.

    J'étais fourbe serpent aussi, et je me savais malin, ce que les élèves innocents semblaient oublier, ou tout simplement ignorer. J'avais peu de crédibilité, car après seulement un an, aucune réputation ne traînait dans mon sillage, si ce n'était que celle d'un professeur autoritaire et imposant sachant gagner le respect. Par cette conversation, peut-être cherchai-je inconsciemment à imposer ce même respect à cette fille. Ou simplement à me procurer un divertissement ou une distraction entre deux copies d'exercices à corriger. En tout cas, cela semblait marcher, et la jeune élève devait être étonnée que je ne l'aie pas encore punie. Je savais la plupart de mes confrères impatients et très prompts à appliquer sentence. Je n'étais pas ceux-là... Les élèves devaient comprendre que les adultes n'étaient pas là que pour leur pourrir la vie. Si je me laissais battre par cette jeune fille, peut-être parviendrai-je à la convaincre que tous les adultes n'étaient pas aussi bornés qu'ils le semblaient.

    Alors que je finissais le point de ma conclusion, je pivotai lentement à 180°, pesant chacun de mes gestes. Puis, après seulement un pas, je tournai la tête au 45 pour l'avoir dans mon champ de vision. Intelligente comme elle le semblait, il me paraissait étonnant qu'elle n'eut pas pris plus à cœur ses études ou son avenir. Mais bon, je savais que, plus jeune, j'avais fait la même erreur. Notons cependant que ce n'était pas tout à fait de mon plein gré... Tandis que ceux qui se trouvaient ici, je devinais sans peine que la plupart y étaient pour les bêtises qu'ils avaient eux-mêmes commises. Je m'attendais à une réponse cinglante de la jeune demoiselle, soit celle d'une perdante qui voulait quitter la scène en beauté, soit celle de quelqu'un qui avait su noter un détail qui m'avait échappé. J'avais su marquer des points important, mais serait-ce suffisant pour remporter cette « bataille »?

    La bibliothèque autour de nous était presque déserte. Les jeunes de Coates avaient l'air de préférer sortir à la pluie et à la chaleur que traîner dans un lieu incongru comme celui dans lequel nous nous trouvions. C'était souvent pour planifier des méfaits qu'ils se réunissaient ici, rarement pour faire leurs devoirs. C'était fou de voir tout ce qu'ils étaient prêts à faire pour ne pas faire leurs travaux ou, tout simplement, ne pas se rendre en classe. Mais que pouvions-nous faire, nous? Leur donner des punitions? Ils s'en fichaient. Ne pas vérifier leurs devoirs? Ils ne les faisaient pas. Donc, j'avais d'avance décidé de prendre la voie la plus simple et je ne donnais presque jamais de travaux extrascolaires. Néanmoins, les classes devaient se grouiller de voir la matière, sinon on prenait du retard, et c'est moi qu'on blâmait pour les examens. Alors donc que je profitais de cette brève pause, la jeune demoiselle daigna enfin ouvrir sa bouche pour me répondre, non sans emprunter un ton posé et calme.

    « Mais qui a dit que je comptais louer un livre? demanda-t-elle, un large sourire faisant montre de son arrogance. Cher professeur, la lecture sur place n'est pas interdite, il me semble. »

    Oh-ho. Il semblait qu'elle ait réussi à trouver une faille dans mon argument qui, pourtant, me semblait bien solide. En effet, je n'avais point pensé à la consultation sur place... Mais peu comptait le théorique. Je connaissais les faits, ou du moins, je me doutais de ce qu'ils étaient. Malgré cela, je sentais que j'avais définitivement perdu la partie, à moins que ses prochains arguments ne la mènent elle-même au tombeau ou, dans ce cas, à la salle des retenues. Cependant, mon expression faciale ne changea guère, je mis un point d'honneur à rester impassible devant sa charge.

    « Savez-vous au moins qui je suis? » demanda-t-elle.

    L'air important qu'elle s'accorda et le ton prétentieux de sa voix me tirèrent un léger sourire au coin des lèvres. Une adepte de la comédie? Sûrement, c'était le cas de la plupart des jeunes de l'endroit, de toute évidence. Ainsi donc, je n'allais même pas devoir me forcer pour obtenir son identité? Ce serait trop beau. Il ne me suffirait ensuite que d'aller voir dans les fiches d'élèves sur le premier ordinateur que je trouverais (ce qui ne prendrait pas grand temps, puisque plusieurs ordinateurs garnissaient la bibliothèque), et je saurais enfin à quel cours cette demoiselle devait se trouver actuellement. Ce n'était pas exactement que je veuille la coincer, mais je ne pouvais mentir... Elle l'aurait bien cherché. N'était-ce pas ce qu'elle faisait depuis le début de notre altercation? Arrogance, suffisance et supériorité étaient les principales émotions se dégageant de l'adolescente.

    « Je vais vous faire l'honneur de me présenter. Je suis Kim! dit-elle. Kimberly Ann Twilf! Surtout, n'oubliez pas de me mettre sur la liste. Je serais déçue, sinon. »

    Une courte pause avait séparé ses deux déclarations pour le moins surprenantes et... plutôt satisfaisantes. Moi qui m'imaginait devoir chercher pendant des jours et des jours pour trouver son nom complet, et voilà qu'elle daignait me l'offrir sur un plateau d'argent. Je me retins d'élargir mon rictus et de pouffer de nouveau, mais j'étais sûr que mes yeux trahissaient mon amusement. Cependant, je ne pus m'empêcher de me demander pourquoi elle me l'avait donné. Ne se souvenait-elle donc pas de l'épée de Damoclès que représentait la vérification de son horaire? Ou alors, peut-être justement qu'elle cherchait les ennuis, trop exaspérée que je ne veuille point la punir pour quelque chose soit qu'elle n'avait pas fait, soit pour laquelle je n'avais que des soupçons, sans preuve tangible. Probablement la seconde option, puisqu'elle avait dit se retrouver déçue si je ne mettais pas son nom sur la liste des suspects. Au fond, cette fille se fichait éperdument des conséquences de ses actes, même qu'elle les cherchait. Allais-je lui donner ce qu'elle voulait? Je la laissai néanmoins terminer son monologue, on ne pouvait jamais savoir ce qu'elle allait me sortir.

    « Quel endroit tranquille, quand même! Vous ne trouvez pas? » me demanda-t-elle impunément.

    Son regard ayant récupéré toute son assurance se fixa tranquillement sur le mien, mais je ne cillai point. Venait-elle de sous-entendre que cela ne serait bientôt plus le cas? Si oui, cela ne faisait que confirmer mes hypothèses... Si non, c'est tout simplement qu'elle était un peu folle... La première option étant beaucoup plus plausible, je me demandai quelle serait ma réaction si je restais suffisamment longtemps pour la prendre sur le fait... Colère noire? Non. Plutôt amusement. Eh oui, à quoi cela servirait-il de me fâcher devant une élève qui se fichait totalement de l'autorité? Alors, aussi bien jouer la carte de celui qui s'en fiche également. J'achevai de me retrouver en face d'elle, tout sourire.

    « Mademoiselle, c'est un honneur pour moi de me présenter en tant que Mr Jefferson... Christobale Ulric Frank Jefferson, pour vous servir. » fis-je, ponctuant mon introduction d'une légère courbette élégante.

    J'aurais pu très facilement pousser l'audace jusqu'à lui faire un baisemain, mais c'aurait été inutile. Quoique... Cela aurait probablement provoqué un malaise chez mon interlocutrice. Cependant, c'aurait été futile, au vu de ce que je m'apprêtais à lui répondre. Le travail m'appelait, et bien que cette discussion semblât beaucoup plus intéressante que mes copies d'exercices, je me devais de choisir mes priorités. Une expression tout aussi hautaine que celle de ma vis-à-vis prit possession de mon visage. Si elle voulait jouer à ce jeu, alors aussi bien le jouer jusqu'au bout. Comme une princesse à la cour. Lentement, tout en pesant chacun de mes mots, j'ajoutai :

    « Merci pour cette précieuse information qu'est votre nom, dis-je, il ne me restera plus qu'à faire une virée dans les fichiers informatisés du pensionnat et je saurai exactement où vous devriez vous trouver en ce moment. »

    Kimberly Ann Twilf, hein? Ce ne serait pas un casse-tête. J'aurais même pu aller vérifier de ce pas. Cependant, je ne le fis pas. J'étais indulgent. Un jour ou l'autre, elle se rendrait bien compte que ses bêtises ne menaient à rien. Si tous les professeurs feignaient l'indifférence, elle cesserait d'obtenir cet intérêt tant recherché et de faire figure de rebelle en chef. De plus, la punir ne serait que lui offrir un prétexte supplémentaire pour critiquer les figures d'autorité et les blâmer d'abus de pouvoir. Non, vraiment, tant que je ne la prenais pas sur le fait, il était ridicule de tenter de la sanctionner. Tout ce que je pouvais faire était de la tenir à l'œil, mais sans plus. Alors, je lui souris une dernière fois, car, oui, le travail m'appelait.

    « Mademoiselle Twilf, c'est avec grand regret que je vais devoir vous dire aurevoir. J'ai du travail, car contrairement à vous, les conséquences seront sévère si je ne fais pas mes devoirs. »

    Cette dernière allusion étira quelque peu davantage mon sourire. Je fis une seconde courbette devant la jeune fille, puis je me retournai vers la table sur laquelle mon travail m'attendait.

    « Aurevoir, donc. » terminai-je.

    Un léger salut de la main, puis je repris ma route laborieuse jusqu'à la table, m'appuyant ostensiblement sur ma canne. Kimberly Twilf. Kimberly Twilf. Il ne fallait pas que j'oublie ce nom. Il me disait vaguement quelque chose, mais je n'arrivais d'aucune manière à le replacer où que ce soit... Il s'agissait probablement d'un simple nom entendu à l'intercom. Après tout, ils étaient bien des dizaines, voir des centaines, à se faire appeler dans l'école, aux bureaux du personnel. Ce n'était pas surprenant... Par ce simple salut, je venais de marquer la fin de la conversation. Qu'elle fasse ce qu'elle veuille de sa période, après tout, ce n'était pas moi que cela brimait. Et donc, après plusieurs pas, je revins à mon point de départ, une simple chaise de bois tout à fait inconfortable. Je m'y laissai tomber lourdement, puis repris mon stylo rouge pour continuer mes ratures et autres corrections. Avant de m'y repencher, je jetai un regard en coin à la demoiselle, me demandant bien ce qu'elle allait faire, puisqu'elle avait de toute évidence l'air de ne pas vouloir lâcher le morceau. Je ne l'avais pas punie, elle devait bien se demander ce qui me prenait... Moi-même, je n'en savais rien. J'aurais pu facilement aller vérifier ses dires et la sanctionner, car je me doutais qu'ils étaient faux... Mais je ne l'avais pas fait. Peut-être était-ce simplement un manque de volonté ou une note de sourde nostalgie. Un sourire léger flottait toujours sur mes lèvres, légèrement arrogant. Comme à mon habitude... Cette jeune fille m'avait bien fait rire.

[ HRP : Je crois bien que notre RP est fini! Tu peux poster une dernière fois si tu veux. Avant tout, je veux te remercier, c'était très agréable, malgré les nombreux retards d'un côté comme de l'autre. Ensuite, bonne continuation à toi! Lol, je crois que ce RP (ce post) est mon plus long à vie. Bref, merci encore. ]
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