D'après le roman de Michael Grant
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Leo T. Crown {terminée}

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Leo T. Crown {terminée} Empty Leo T. Crown {terminée}

Message  Leo T. Crown Dim 24 Juin - 23:20


Leo Theyn Crown
{Calme. Manipulateur. Dangereux. Asocial. Imprévisible.}

I. Casier Judiciaire















Prénom et nom : Leo Theyn Crown.
Age, date de naissance : 16 ans, né un 29 avril 1996.
Lieu de naissance, origine : Perdido Beach, origine japonaise.
Orientation sexuelle : Bisexuel.
Date d'arrivée au pensionnat : Le 29 avril 2012.
Cause : Agression à main armée.
Manie, habitude : "Tsss..."
Aspiration, ambition : Voir brûler une certaine personne sur un bûcher.
Groupe désiré : Dégénéré.
Pouvoir : L'Effroi (|||)
Sentiments envers les Sans-pouvoirs : Une indifférence totale et complète.
II. Portrait robot
On dit que les yeux sont le miroir de l'âme ?
Mes yeux te font peur, n'est ce pas ?

• Physique [nm masculin] → Constitution corporelle, apparence extérieure de quelqu'un.

Leo est un garçon qui semble un tant soit peu normal en apparence. 68kg pour 1m75, il n'est pas vraiment taillé comme un grand sportif, de toute manière, il ne faisait pas vraiment de sport, mais plutôt comme un frêle lycéen tout à fait commun. En réalité, tout chez lui hurle la normalité. Ses cheveux noirs aux reflets violets qu'il semble apprécier porter longs et décoiffés, pas par style, mais juste par désintéressement total de ce qu'il pourrait advenir de ses choses qui pendouillent toujours devant ses yeux lorsqu'il aimerait lire tranquillement. Ses yeux qui était habituellement noirs ont prit une couleur plus violacé vers ses 12 ans, ce qui lui a souvent valu des remarques désagréables et méchantes dont il se fichait complètement, car les réflexions futiles des gamins de son âge n'avait strictement aucune importance sur le déroulement de sa vie. Parfois, il porte de grandes lunettes rondes, non pas par myopie ni pour cacher ses amandes violettes, mais pour ne pas voir le monde auquel il a trop souvent à faire à son goût. Il a un visage assez fin, qu'il a hérité de sa mère japonaise, sur lequel est toujours peins un regard neutre, ou bien un sourire forcé et moqueur, cela dépend de ses humeurs bien changeante. La plupart du temps, et comme la majorité des pensionnaires, il est vêtu de l'uniforme obligatoire au tons rouges et noirs et pas vraiment agréable à porter, bien qu'il préfère de loin les belles teintes que pouvait lui offrir le violet. Cependant, il ne lui arrivait que très rarement d'enlever cet uniforme, pour la simple et bonne raison que sa garde robe ne devait pas compter plus de dix vêtements, sous-vêtement exclu. Il n'était pas du genre à se soucier de son physique, ni du regard des autres.

Bien au contraire. Leo était de ce genre de personne qui ne prêtait pas attention aux détails factices tel que l'apparence, la mode, et autres préjugés. Toutes ces petites choses stupides que l'Homme du 21e siècle avait mise en place pour se donner de l'importance. Ce n'était pas chez les animaux que le nouveau vernis à la mode faisait fureur. Non, il n'est pas misanthrope (enfin, pas totalement), mais la bêtise et l'ignorance humaine l’agaçait plus que tout. C'était vrai, de loin, sans le connaître, Leo ressemblait juste à un étudiant comme il pouvait y en avoir partout sur Terre, peut-être un rien timide, qui sait ? Mais à l'intérieur de lui, c'était un vrai bordel ! Il peut passer du garçon calme et tranquille entrain de flâner dans rue à un malade mental qui semble en vouloir au monde entier. Les psychologues ne l'ont jamais prit pour un schizophrène, car il n'en avait pas clairement les symptômes (malgré les nombreuses sautes d'humeurs dont il pouvait faire preuve), mais du jour au lendemain, il pouvait devenir impossible à approcher, voire même quelqu'un de redoutable. D'habitude, il est déjà une personne renfermée et exclue naturellement de la société, peut-être à cause de ses yeux, ou de sa réputation qui avait su le précéder, même s'il s'amuse beaucoup avec les autres adolescents de son âge. Pas AVEC eux, mais avec leur corps et leur esprit, les amadouer, les manipuler, les faire croire pour ensuite les poignarder plus facilement. C'était juste un passe-temps, des petits jeux, des petits tests pour voir à quel point les humains pouvaient se révéler stupide. Leo était un garçon intelligent, imprévisible certes, mais avec une envie réelle d'apprendre. Surtout, ne venait pas le déranger lorsqu'il a le nez dans un livre, car il pourrait clairement vous exploser chaque objet qui lui passe par la main sur la tête. Il a un tempérament vraiment violent par fois, c'était du sang chaud qui coulait dans ses veines.
Pourtant, il avait eu une enfance normale, il était normal, lorsqu'il était plus jeune, il était sage et souriant, joueur, amical. Il ne causait que très peu de problème. Il était la fierté de ses parents, lui, au moins, contrairement à d'autre qu'il ne supportait pas. Mais le petit ange qu'il était à grandit trop vite, il a fait face à la réalité, et il veut la combattre. Il vit au jour le jour. Pourquoi perdre du temps avec des notions abstraite tel que le "passé" ou l'"avenir" ? Il observait tous ses gens qui ne savait aller de l'avant, et il lui arrivait presque de les plaindre, parfois. Non. Lui, il avait un rêve, un désir. Une chose qui lui brûlait les tripes et qui l'empêchait de dormir la nuit. Il pouvait bien être à plusieurs dizaines de kilomètres de chez lui, il y parviendrait. Peu lui importaient les moyens. Un rêve, c'était fait pour être réalisé.

• Psychologie [nm féminin] → Chose qu'il ne faudrait mieux pas chercher à connaître chez certaines personnes

III. Enquête
Come on, I don't kill you... Er... Maybe.
Les cours [nm masculin] du latin « tortura » (action de tordre) → supplice physique que l'on inflige aux élèves. Note : Supplice physique ET moral.

Dans la salle aux teintes beiges régnait une atmosphère lourde, oppressante, pratiquement visible à l'œil nu. Ce genre d'atmosphère qui pressait contre votre peau, infiltrant chaque pore, faisant bouillir le sang dans vos veines, gonfler votre cerveau jusqu'à l'explosion finale, s'agiter chacune de vos articulations, troublant votre vue d'un film rouge, prête à briser vos os et votre esprit.
La température augmentait en même temps que les minutées défilaient. Le bourdonnement sourd des corps intenables qui s'excitaient sur leurs chaises devint plus entêtant, assourdissant, énervant. Les stylos claquèrent, les tables grincèrent, les trousses crissèrent, les papiers se froissèrent, les sacs glissèrent.
Puis, plus un bruit, pas un souffle, pas un chuchotement. Même la mouche qui vibrait contre la fenêtre pour récupérer sa liberté s'était tue, comme pour saluer l'événement. Tous avaient les yeux rivés sur l'horloge qui trônait au fond de la salle, tous s'étaient retournés, un coude posé nonchalamment sur le dossier en bois. 5h passe, et toujours aucun signe de vie.
5H et 7 secondes. Ils le savaient, de toute façon, car tous les sacs étaient remplit et fermés. Tous les manteaux étaient sur les épaules et tous étaient sur le qui-vive, s'apprêtant à fuir.
5H et 15 secondes. Enfin, un cri strident engloba l'atmosphère désagréable, annonçant finalement la fin de la dernière heure des cours. Les chaises rappèrent le sol, dont le bruit agaçant fut vite recouvert par des pas lourds et pressés, et des hurlements de joie.
Ils le savaient, de toute façon, que l'horloge de la salle des premières années B avançaient de 15 secondes. Oui, tous. Cependant, il restait toujours cette tête blonde au dernier rang. Une étudiante rangeait tranquillement ses affaires, soufflant entre ses dents. Elle était désespérée par l'attitude puérile de ses camarades.
Elle s'activa, stressée par le claquement des talons de sa professeur qui patientait dans l'encadrement de la porte, n'attendant plus qu'elle pour enfin fermer la porte et courir rentrer chez elle.

Aujourd'hui, les vacances d'hiver commençait.

Passant un revers de poignet mou sur sa jupe légèrement froissée pour la remettre en place, elle emboita le pas à sa professeur, lui soufflant de passer de bonnes vacances, avant de traverser le couloir déjà vide et de dévaler les escaliers ternes qui l'emmènerai vers le portail de la cours centrale du lycée.
Non, elle ne voulait pas rentrer chez elle voir sa famille. Non, elle n'était pas heureuse de passer 2 mois où elle pourrait jouer dans la neige avec ses amies. Car non, elle ne rentrerait pas chez elle, et elle ne sortirait pas avec ses amies. Pourquoi ? Parce que sa seule famille, à savoir, son frère aînée de 3 minutes et 27 secondes, l'avait totalement reniée et parce qu'elle n'avait absolument aucune amies dans ce lycée.
Alors, comme à chaque fois, cette routine répétitive allait venir la hanter. Elle s'y était déjà préparée. Elle le savait, qu'une fois de retour dans sa chambre à l'internat, internat qui, bien évidemment, serait aussi vide et abandonné que cortex cérébral d'Eve Angeli, elle se poserai sur sa chaise, roulerai jusqu'à la fenêtre, et observerait les gens pour les étudier en croquant dans un plaquette du chocolat dont elle raffolait plus que tout.
Elle fixa la rue face à elle. Elle ne voulait pas bouger. Elle ne voulait pas partir. Qu'allait-elle bien pouvoir faire pendant 2 mois ? 2 mois, ce n'est pas rien. Ca équivaut quand même à 8 semaines... Soit, 61 jours, ou 1. 464 heures, ou 87. 840 minutes. Ca faisait un petit paquet de minutes à ne rien faire d'autre que de regarder des adolescents débiles qui trouvait ça drôle de se jeter des boules de neiges glacées dans le cou.


• L'ennui [verbe] du latin « revisere » → Lassitude, abattement provoquer par l'inaction dû à un désintéressement complet au cours que l'on doit réviser pour les nombreuses interrogations surprises que les professeurs sadiques et sans cœur vont sûrement donner à la rentrée des vacances.

Pourtant, elle était une bonne élève. Une très bonne élève même. Ses 4 années passées dans un collège pour surdoué en Angleterre atteste de son intelligence. Mais, cela ne l'empêchait pas de toujours regarder ses cahiers d'un œil las lorsqu'il lui fallait réviser. Après tout, s'il elle avait une mémoire visuelle et auditive supérieure à celle des autres et qu'elle pouvait retenir plus vite, ce n'était pas sa faute.
Elle pencha la tête en arrière en soupirant ; elle n'avait toujours pas décollée de sa place, devant le portail. A vrai dire, elle n'avait pas beaucoup l'intention de bouger de là. Enfin, jusqu'à ce qu'un groupe de lycéens patibulaires et qui avaient l'air bien éméchés se dirige vers elle. Sa main sur son sac se resserra brutalement. Par pur réflexe de survie, bien qu'elle n'était même pas sûre qu'ils venaient pour l'embêter, elle s'avança d'un pas décidé vers le trottoir d'en face, marchant alors dans le sens opposé aux inconnus. De toute manière, même si l'internat se situait dans l'autre direction, elle ne voulait pas y retourner tout de suite, alors peu lui importait si elle faisait un détour.
Finalement, les garçons continuèrent leur route, sans se préoccuper d'elle. Elle soupira en souriant. Elle avait l'habitude de s'inquiéter pour rien et elle trouvait ça vraiment idiot. Mais il fallait quand même mieux éviter ce genre d'individu qui pensait que se saouler pouvait les rendre « cool ». Ah ça ! C'est sûr qu'ils seraient super cool lorsqu'ils vomiront leurs tripes dans un coin de rue après avoir vidé une énième bouteille de vodka et fumé tout un tas de choses plus ou moins illicites.
Elle avait pourtant le même âge qu'eux -à quelques années près-, mais elle estimait que les jeunes était vraiment stupides et imprudents. C'était d'ailleurs peut-être cette manière de penser qui faisait que les gens la trouvait bizarre et qu'il ne l'approchait pas trop.
Dans un second soupir blasé, elle emprunta une route qu'il l'amènerai, normalement, au centre commercial de la ville. Pourquoi normalement ? Pour la toute simple raison qu'elle ne savait absolument pas se repérer ! Elle était loin d'avoir un GPS dans la tête, et pour elle, lire une carte était aussi complexe que de . Voire plus complexe... Son sens de l'orientation était complétement inexistant. Alors, pour se repérer dans une ville, malgré le fait qu'elle l'a connaissait depuis sa naissance, c'était assez dérangeant. Elle ne se laissa pas abattre cependant. Elle avait beaucoup d'autres choses auxquelles penser, et pas toujours très agréable.
Dans un pas lent, elle reprit sa route, vers ce qu'elle espérait être le centre commercial. Elle fixait le ciel grisé de nuages sans vraiment l'apercevoir, contemplant un point inexistant, se contentant de poser un pied derrière l'autre en évitant les éventuelles obstacles.


• Accident [nm masculin] → Événement soudain et inattendu qui ne convient pas souvent à l'héroïne d'une histoire mais qui est nécessaire pour faire avancer celle-ci.

Elle le savait. Elle en était même persuader. C'était quelque chose d'obligatoire, voire, quelque chose de prédit : elle devait se prendre quelqu'un dans la figure ! Évidemment, elle n'y coupait jamais. A passer son temps à regarder en l'air, c'était l'issue inévitable. Ce n'était qu'une idiote, elle et ses 145 points de Q.I.
Sauf que cette personne qu'elle s'est permise de percuter, c'était moi. Et malgré toutes les excuses qu'elle avait pu balbutié en s'inclinant en face de moi, je ne pouvais m'empêcher de la toiser méchamment, du haut de mon mètre 75. En serrant mon poing, j'amplifiais l'aura meurtrière qui planait habituellement autour de moi, ne supportant plus de voir son visage rougit de honte et ses yeux bleus près à verser des larmes complétement futiles. Sans détacher mon regard, je la sentais prête à partir en courant. Je la connaissais, cette fille. C'était l'ancienne amie de mon frère. Son amie, ou une connaissance peut-être, ou sa petite amie, je n'en ai plus rien à faire maintenant. Mais c'était à cause d'elle qu'il avait changé, lui aussi. Et c'était à cause d'elle que j'avais une envie folle de planter la tête de cet imbécile sur un piquet et de le laisser sécher au soleil jusqu'à qu'il devienne aussi petit qu'un haricot.

Oui, je détestais mon frère. Ce sale fils à papa qui a eu la chance d'éviter les radiations de Perdido Beach. Non, je ne me plains pas d'avoir obtenue cette mutation étrange et inexplicable qui me permettait d'éloigner encore plus les gens de moi, mais mon frère ayant passé toute son enfance... Toute sa misérable vie dans un pensionnat de riche où il passait son temps à boire et à fumer des choses illicites à pu avoir une adolescence calme. Tandis que moi... Moi, j'ai joué avec ce pouvoir bizarre. J'ai appris à le connaître, à l'utiliser à des fins qui n'arrangeaient que moi. Et un jour, quand je reviendrais à la maison, quand ma « punition » sera terminée, j'utiliserais ce pouvoir à son apogée, et je me vengerai de mon frère.

Pourquoi cette fille était-elle toujours là ? N'avait-elle pas assez peur de moi ? Était-elle trop blonde pour connaître ce sentiment désagréable qu'était la peur, l'effroi, la panique ? Je n'en pouvais plus, de la voir là, frêle et tremblante, ne sachant plus quoi faire. D'un geste fluide et rapide, j'extirpais le couteau de poche de ma mère que je gardais toujours dans son étui, accroché à ma ceinture. J'hésitais pendant un millième de seconde avant de me lancer sur elle, l'arme pointée vers son coeur. Je ne savais pas d'où cette détestable envie de la tuer me venait. Peut-être à cause tout ce qu'elle représente pour moi, peut-être à cause son air angélique, ou peut-être est-ce juste une soudaine pulsion pour évacuer ma colère sur quelqu'un.
Je n'ai pas réellement comprit ce qu'il s'est passé dans les secondes qui ont suivit. La montée d'adrénaline m'avait perdre le fil des événements. Je me souviens d'avoir vu de petites gouttelettes rouges volées devant mes yeux, faisant apparaître un sourire méchant sur mon visage pâle. Puis, des cheveux roux. Des cheveux roux aussi décoiffés que les miens s'agitaient sous mon nez. Ils m'obturaient la vue, je ne voyais plus la fille que je venais peut-être de tuer, mon trophée à moi. Ses cheveux, je ne sais pendant encore combien de temps j'ai pu rester bloqué à les fixer, mais les événements tournaient au ralenti dans ma tête. Ils me fascinaient, pas parce qu'ils étaient beau, pas parce qu'ils étaient arrivés de nul part, mais parce que je les connaissais. Cette tête, ce regard horrible qui s'était alors tourné vers moi. C'était juste... Impossible. Qu'est ce qu'il faisait là ?
Le sourire qui était encore peins sur mes lèvres se transforma directement en une moue colérique, alors que je sentais que mes pieds de touchaient plus le sol et que l'arme que je tenais encore glissa de mes doigts.
J'entendais la blonde souffler un « Angel » en collant sa tête sur le torse de celui-ci, tandis que je me redressais . Cet idiot arrivait encore à se faire appeler Angel ? Lui, qui avait causé la mort de notre mère ? Non, il n'avait rien d'un ange, ce n'était qu'un démon. Un sale démon putréfiant qui polluait notre planète. Je le voyais entourer le corps frêle de la jeune fille qui tremblait encore, me laissant apercevoir une coupure rougit tout le long de l'épaule de celle-ci. Juste l'épaule. J'avais juste réussi à toucher son l'épaule. Il était arrivé à temps.

- Mais qu'est ce qui te prend putain ?!

Pourquoi il hurlais ? Pourquoi se permettait-il de me hurler dessus alors que je tentais au maximum de contenir ma colère pour ne pas lui arracher les membres un à un ? Son visage crispé par la panique le défigurait plus que d'habitude. Ses yeux gris ardoises me transperçaient, comme s'il cherchait encore à connaître la raison de mon acte, ou pire, à me faire culpabiliser d'avoir tenté de tuer cette fille à qui il tenait encore malgré toutes les souffrances qu'il avait pu connaître par sa faute.

- T'es un grand malade Leo !

Et il en rajoutait en plus. Il ne savait pas, lui, ce dont j'étais capable. Il ne savait pas que si je le voulais, je pourrais le forcer à se suicider. Mes illusions étaient tout aussi terrifiantes que la carapace inquiétante qui me suivait partout. Mon pouvoir était grand. Mon pouvoir pouvait le rendre fou, si je le voulais. Mais, sans savoir ni pourquoi, ni comment, je n'arrivais plus à rien faire. Bouger, parler, réagir était devenu des notions inconnues pour moi. Peut-être était-ce l'attroupement de passants qui s'était formé autour de nous trois qui me bloquait, ou bien ces lumières rouges et bleus qui s'agitaient dans le ciel qui annonçait que j'allais vraiment passer un mauvais moment moi aussi. Je commençais à paniquer également. Il y avait de quoi, de toute manière. Je regardais le dernier souvenir qu'il me restait de ma mère. Cette arme qu'elle m'avait offerte pour me défendre à mon tour, comme elle elle avait eu à le faire dans sa jeunesse. J'avais utilisé ce cadeau pour blessé une autre personne. C'était mal. Ce n'était pas ce qu'elle aurait voulu.
Je ne le récupéré pas, me retournant violemment en percutant les personnes derrière moi, jouant nonchalamment du coude comme pour me sortir du pétrin dans lequel je venais de me mettre sans le vouloir.
Je crois qu'il a crié mon nom, je ne sais plus. J'avais peur, je ne savais pas quoi faire. Je ne savais ni où j'allais ni où j'étais. J'ai couru, je me suis juste contenté de courir jusqu'à ce que mes poumons n'arrivent décemment plus à suivre la cadence et que mon cœur explose enfin dans ma poitrine pour m'enlever une bonne fois pour toute cette sensation horrible qui tordait mes entrailles.

La première manifestation de mes pouvoirs, c'était vers l'âge de 12 ans, si je me souviens bien. Je n'ai vraiment que très peu de souvenir de ce moment, parce que j'étais encore très jeune. C'est d'ailleurs à cet âge là que mes yeux sont devenus violets, comme ceux de ma mère. Tout le monde autour de moi voyait ça comme une tare génétique, mes yeux violets. Ils accusaient ma mère de m'avoir refiler cette « maladie ». A côté de ça, la rousseur des cheveux de mon frère n'inquiétait personne. Non, il tenait ça de mon père. Il était plus puissant dans notre famille, puisque ma mère n'avait personne pour la soutenir. Elle avait pratiquement était vendue à mon père, lui qui était riche et de bonne famille, elle qui était pauvre et de trop parmi ses douze frères et sœurs aînées.

La nuit était tombée. Je fixais la lune, assis dans une ruelle peu éclairée et puant le rat mort dans un rayon de cinq mètres. Les nuages qui l'entourait était teinté de sang, eux aussi, tout comme ma conscience. Mon regard pourpre et vitreux n'arrivait à lâcher ce point lumineux qui semblait ne vouloir s'éteindre dans l'immensité du ciel noir. Un miaulement aiguë vint me tirer de mes pensées, alors que je penchais la tête vers cet animal qui avait réussit à braver la barrière inquiétante que je m'étais forgée dans l'atmosphère m'entourant. Il vint se coller à moi, ronronnant, s'enroulant, exaltant ses formes félines face à moi. Sans que je n'ai pris la peine de l'inviter, il s'assit sur mes genoux et s'endormit.
Je secouais la tête en le retirant doucement de mes jambes, tentant de ne pas le réveiller. Évidement, il s'agita à nouveau ; on ne peut pas toucher à un chat sans qu'il se réveille. Je lui caressais doucement derrière les oreilles en me relevant. Il fallait que je rentre à la maison. Je m'y rendais d'un pas lent, profitant du vent froid qui apaisait mes souvenirs lugubres.
Mais j'étais déjà trop vite arrivé. Comme ci de rien était, j'ouvrais la porte verte de la résidence monstrueusement grande qui me servait de maison. Je pénétrais dans le couloir qui menait au salon, observant les portraits des membres de la famille qui trônaient sur les murs. Un toussotement rauque me sorti de ma contemplation. Je me dirigeais vers la source de ce bruit.
Il était là, avec son crâne dégarni, assit sur son canapé, un whisky à la main. Elle aussi, elle était là. Ses longs cheveux blonds qu'elle attachait dans son dos, ses yeux noirs qui avaient suivit chacun de mes pas jusqu'à eux et qui ne reflétait absolument aucunes émotions. Ceux que l'on m'avait forcé à appeler papa et maman.

- Assied toi. On doit parler.

J'obéissais sans rien dire, n'émettant aucun son, aucune plainte. Je me doutais bien que je ne pourrais pas rentrer tranquillement et poser les pieds sur la table en faisant comme ci de rien était. Après avoir fait disparaître ma mère, mon frère s'est senti obligé de se venger sur moi et de tout raconter à mon père. Ou peut-être est-ce la police qui à prévenu ma famille. Je ne sais pas. Je n'en ai rien à faire. Là, tout de suite, je désirais juste revenir quelques heures en arrière et ne pas avoir retrouver celle qui avait su faire pleurer mon crétin de frère.

- Ta mère et moi nous avons décidés de t'inscrire dans un pensionnat spécial.

Cette femme n'est pas ma mère. Arrête de l'appeler comme ça. Je sais qu'elle a beaucoup plus de valeur que ta précédente femme, parce qu'elle, elle vient d'une grande famille aussi, mais arrête de faire comme ci maman n'avait jamais existé. Arrête de faire comme ci le mariage avec cette française là n'était pas prévu depuis longtemps. Arrête de faire comme ci tu n'avais pas demandé à mon frère de tuer maman. Arrête de mentir tout le temps. Es-tu un homme ? Assume enfin ce que tu as fais. Assume le fait que tu aies gâcher ma vie et que maintenant que tu ne me trouves plus aucune utilité, puisque c'est ton second fils qui héritera de ta société, tu veux aussi te débarrasser de moi sans avoir une autre mort sur l'âme pourrie qui habite ton corps.

- Nous pensons que c'est pour ton bien, tu ne contrôles plus du tout tes pulsions dernièrement, et là, c'était la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.

Nous ? Qui nous ? Toi là ? Avec tes lubies d'hommes riches et exécrable. Ou l'autre là ? Cette pétasse française qui ne pense qu'à dépenser l'argent de sa famille, et de la notre aussi d'ailleurs. Je sais que je n'aime pas mon frère, pour tout ce qu'il m'a fait, mais vous deux, je vous hais encore plus. Vous n'êtes que des êtes impurs imbibés de crasses.

- Hem... La voiture viendra te chercher demain matin à 9h. Agnès a déjà fait ta valise.

Il s'est tu pendant encore quelques minutes, avant de soupirer en fixant cette femme qui m'avait volé ma mère. Il se leva en grognant, sûrement agacé que je n'aie absolument rien dit pendant son monologue empli de mensonge et d'hypocrisie. Tu sais quoi papa, quand je reviendrais de mon pensionnat, c'est ta tête à toi, que je planterais sur un piquet. Parce que, quand j'y repense, c'est à cause de toi si mon frère à décidé de tuer maman. Lui, tout ce qu'il voulait, c'était te faire plaisir, te rendre heureux. Comme ci tu avais besoin de ça.
Je suis rester toute la nuit, assis dans mon fauteuil, à toiser bêtement la balance de l'horloge qui éructait ses tic et ses tac réguliers et incessants qui me donnait encore plus d'envie de meurtre. J'attendais que 9h sonne. Et, comme un coup du sort inévitable, l'heure fatidique finit par arriver. La servante espagnole, Agnès, s'était activé de charger toutes mes affaires dans la limousine noire qui était déjà devant la maison. Cependant, je ne bougeais toujours pas. Je n'y arrivait pas. Toutes les images que je n'avais pas su retenir sur l'instant commençaient à devenir très claire dans ma tête, et je me repassais le film de l'agression en boucle. Pourquoi était-il revenu du Japon ? Quand ? Comment ? Pourquoi m'a t-il retrouvé et m'a t-il empêché de commettre ce meurtre. Plus j'y repense, plus je me dis que c'était à la fois pour mon bien et pour celui de sa bien-aimée. Car, si j'avais été jusqu'au bout, j'aurais fini par m'en vouloir, j'aurais eu énormément de problème. Après ce que j'avais fais, le pensionnat de redressement me semblait une bien faible punition.

Finalement, j'ai pris ma décision : Ce n'est plus mon frère que je veux tuer, parce que malgré le fait que ce ne soit qu'un imbécile finit, et qu'il ait tué notre mère aussi, je ne peux pas lui en vouloir. Alors, c'est mon père que je tuerai en revenant. Peut-être que j'irai en prison, cette fois. Mais je m'en fous. Je veux lui faire payer une bonne fois pour toute.
Il faut que je te laisse. J'entends du grabuge dehors. A mon avis, c'est encore Caine et sa bande qui font des siennes. Il passe leur temps à embêter les Sans-pouvoirs qui refuserais de le suivre bien gentiment. Et ceux avec des pouvoirs aussi, d'ailleurs. Personnellement, je ne m’intéresse pas trop à lui, ni au désir qui l'anime. Mais je préfère être de son côté et ne pas avoir de problème pour revenir au plus vite à la maison. Surtout, prend bien soin de mon petit frère, Charly.


Caine... C'était le chef de bande des enfants qui ont mutés, des enfants qui ont passés leur enfance à Perdido Beach et qui ont été frappés par les radiations. Il avait toute une petite troupe de dégénérés et de Sans-pouvoir à ses ordres, dans le seul but d'agrandir un peu plus son troupeau de fanatique. Je ne portais pas un grand intérêt pour lui, car d'après moi, ce n'était qu'un adolescent en quête d'expérience qui ne cherchait qu'à se faire remarquer. A vrai dire, je ne le connais pas vraiment, ni lui ni tous ses chiens de garde qui le suivent sans cesse, mais je préfère faire comme ci j'étais comme lui, comme ci c'était important pour moi qu'il reste le chef incontesté du pensionnat. C'était plus simple que de me mettre à dos tout son clan. J'avais un pouvoir puissant, c'était vrai, mais peut-être pas aussi puissant que le sien. Et même s'il était plus jeune que moi, cela ne l'empêchait pas de forcer le respect.
Personne au pensionnat ne connaissait encore mon pouvoir. Ni même mon frère, ou mon père, d'ailleurs. Ma mère, elle, elle le savait. Elle avait tout de suite vu que quelque chose avait changé chez moi. Et je ne lui aurais pas voulu de m'envoyer dans cette pension, car cela aurait été pour mon bien. Mon père m'y avait juste envoyer par soucis pratique je suppose.
Ah oui, c'est vrai... Ce jour là, c'était le jour de mon 16e anniversaire. Le jour où l'aîné de la famille Crown était censé hérité officiellement de la fortune de la famille. Mais vous savez, dans les journaux de l'époque, tout ce qu'il avait trouvé à dire, c'est que l'héritier des Crown avait disparu dans des circonstances inconnues après avoir agressé une jeune fille dans la rue, et que c'était alors à son frère benjamin que reviendrai ce droit.
Alors voilà, au nom de la loi, je suis un criminel qui s'est enfuit on ne sait où. Au nom de moi-même, je suis juste un garçon de 16ans qui a été envoyer dans un pensionnat loin de chez lui pour ne pas hériter de son père. Au nom de moi-même, je retournerais chez moi à 18ans, et je me vengerai de mon père.

Votre nom ou pseudo : Akamae~
Âge : 16 ans
Avatar : Leo Baskerville - Pandora Hearts
De quel façon avez-vous découvert le forum ? Partenariat avec Yokosami
Des suggestions pour améliorer ? Nope, ca m'a l'air très bien comme ça.
Autres : [Code Validé par le psychokwak !] -Light Kagami-



Dernière édition par Leo T. Crown le Ven 29 Juin - 16:52, édité 7 fois
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Message  Drake Merwin Lun 25 Juin - 22:12

    Bienvenuuuuue ♥

    Eh bien eh bien, la première partie de ta fiche roule sur des roulettes ! (.... j'ai un doute quant à cette expressio/sblarf XD) So, après discutions, Dekka et moi te proposons L'Effroi (effrayer les autres au moyen d'illusions visuelles, sonores, ou tout simplement en changeant l'atmosphère d'un lieu) |||, rapport à ses étranges changements de comportement, et l'Hypnose (||), utile à sa grande ambition ! Voila voilaaaa je te laisse choisir =D
    Bonne continuation de fiiiche !
Drake Merwin
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Message  Leo T. Crown Mar 26 Juin - 17:53

Merci beaucoooop~♪

Bon, après moult réfléxion, je pense que je vais choisir l'effroi, même si, effectivement, ses changements brutaux de personnalités ne sont pas fait pour faire peur mais plutôt par pulsion, je pense que ce pouvoir pourrait donner des résultats... Intéressant sur Leo. Donc, voila, nous votons donc pour l'Effroi ! (Plus qu'à finir ma fiche alors .w.)
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Message  Leo T. Crown Jeu 28 Juin - 12:01

Oyah, je passais juste par là pour vous prévenir que j'avais terminé ma fiche~♪ M'voila, voila...
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Message  Drake Merwin Ven 29 Juin - 11:56

    Très bieeeen <3

    Je n'aurais que deux petites choses à te demander de modifier (des détails, mais qui peuvent porter à confusion les nouveaux membres qui souhaiteraient lire ta fiche), à vrai dire ^^

    D'abord "Il ne savait pas que si je le voulais, je pourrais le forcer à pendre ce couteau encore ensanglanté qui gisait par terre et de ce poignarder avec." que l'on soit clair : ton pouvoir ne te permet pas cela =O Le changement d'ambiance et les hallucinations, certes, puissantes, n'ont pas ce pouvoir (pense aux effets du LSD si tu veux un exemple approximatif) A la limite, il pourrait pousser quelqu'un à sauter dans le vide, s'il lui faisait croire qu'il était poursuivis par des monstres...
    Et puis ensuite, juste pour préciser, Caine et sa bande ne martyrisent pas les Normaux pour le plaisir ; au contraire, Caine rallie autant de monde qu'il peut, dans les deux camps, et cherche à se faire bien voir de tous (le fourbe 8D) - ce n'est que quand quelqu'un s'oppose à lui, Dégénéré ou Normal, qu'il emploie la force =O

    Mais hormis ces deux petites choses, l'ambiance de ta fiche est très concrète - on sent que l'Effroi lui va bien, au petit XD - c'est clair, et agréable à lire j'ai trouvé <3

    Donc modifie juste cela et je te valide aussitôt =D
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Message  Leo T. Crown Ven 29 Juin - 16:55

Merci, merci ! J'aime qu'on aime ce que j'écris. °^° (ouais ouais, mes chevilles vont bien... XD) Enfin tout ça pour dire que j'avais modifié les quelques erreurs de ma part. S'il y a d'autres incohérences, faut pas hésiter à me le faire remarquer !
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Message  Drake Merwin Ven 29 Juin - 17:15

    C'est bon, il n'y a plus aucun problème ! Aussi, je te valide de suite ^^

    Amuse toi bien ♥ Validé > Dégénérés
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